Top Chef saison 15 : ces 10 profils types qu'on est sûrs de retrouver chez les candidats

undefined 13 mars 2024 undefined 10h10

Clemence Varene

Ça y est, Top Chef revient ENFIN, et rien ne saurait nous faire plus plaisir. Mais avant même de voir les nouveaux candidats, dévoilé·es il y a quelques jours, en action, on est prêt·es à mettre notre main au feu qu’on retrouvera forcément ces profils incontournables.


1. Le compétiteur

Bon, forcément, qui dit compétition dit un candidat prêt à tout casser sur son passage pour arriver jusqu’au bout. Car oui, lui, il n’est pas là pour gagner, il est là pour humilier. Et s’il met parfois un petit moment à révéler sa véritable personnalité, son petit côté supérieur finit généralement par nous taper un peu sur le système. Et on est bien content de voir qu’il se fait jeter au bout de la troisième semaine (et si possible écraser par son adversaire dans la brigade cachée). Comme quoi, mettre la charrue avant d’avoir tué l’ours (ou quelque chose de cet ordre-là), ça ne paye jamais.


2. Le perché

Lui, au contraire, on le repère dès les premières secondes. Le regard un peu vague, le plan de travail enseveli sous un bordel sans nom, et des explications à coucher dehors auprès des chefs. Il n’en faut pas plus pour trouver celui qui, tout au long de l’émission, nous fera rire à en pleurer, et nous donnera envie de prendre n'importe quelle substance qui lui a permis d’atteindre l’univers dans lequel il évolue. C’est un gentil, un créatif, un alien parfois, et, bizarrement, il s’en sort toujours, même avec les associations les plus improbables. On adore son style, et même si on se doute qu’il n'arrivera pas au bout (manque de technique, dommage), on ne peut s’empêcher de le soutenir quand même.


3. Le surdoué

Si l’on devait résumer ce candidat en quelques mots, on dirait « le petit jeunot hyper rageant ». Mais si, vous savez, celui qui a la moitié de votre âge, et qui est déjà passé par la moitié des étoilés de Paris avant de se retrouver, à 6 ans et demi, sous-chef au Ritz. Vous voyez maintenant ? Chaque saison en a un, et moi, je vous le dis, il a un potentiel énorme, ce gamin. Preuve en est, Hugo Riboulet, 23 ans, second de cuisine dans un restaurant triplement récompensé au Michelin, qui a mis une raclée à tous les autres concurrents en remportant (haut la main ?) la saison 14.


4. Le technicien

Aussi appelé « le candidat préféré de Philippe Etchebest », qui, dès le premier épisode, ne peut s’empêcher de s’exclamer « Oh, ça, c'est mon type de candidat, il est carré, j’aime les cuisiniers comme ça » (alors que le candidat en question lui, n’a qu’une envie, c’est finir chez Paul Pairet). Sur le papier, il est impressionnant. Il débite les carottes à une vitesse qui donne le tournis, et peut désosser un poulet en 6 secondes, montre en main. Malheureusement pour lui, le technicien manque cruellement de créativité, de folie — de pep’s, diraient certains. Et ça finit souvent par se retourner contre lui.


5. Le Belge

Oui, bon, émission de téléréalité française oblige, il faut forcément au moins un représentant de cette belle contrée voisine. Et s’il n’a pas nécessairement de traits de caractère hyper reconnaissables (à part son humour parfois un peu douteux), on le reconnaît forcément grâce à une chose difficilement camouflable : son accent. Et rien que pour ça, c’est le plus souvent un candidat hyper sympathique qu’on aime instantanément. C’est peut-être injuste, me direz-vous. En attendant, il est généralement plutôt talentueux, et peut même réussir l’exploit de gagner le concours (coucou Arnaud, de la saison 13). Chapeau, les Belges !


6. Le (trop ?) décontracté

N’importe quel aficionado de l’émission se souviendra à jamais d’Adrien Cachot, échantillon témoin du candidat décontracté, parti pépère faire un tour aux toilettes pendant l’épreuve de qualification alors que les chefs l’attendaient à son poste de travail. Et ça résume plutôt bien l’état d’esprit de cette espèce. Comme le candidat perché, le candidat décontracté se caractérise par un style incroyable et des idées un peu farfelues. Et en plus de ça, il affiche un flegme magistral, à la limite parfois de la provocation. On le déteste autant qu’on l’aime, et c’est là que réside tout son talent.


7. Le bon vivant

Impossible de passer à côté de ce phénomène. C’est le candidat qui ne jure que par le beurre, la viande et les déglaçages, au vin ou à la bière. Ce candidat qui se retrouve parfois complètement perdu devant une épreuve sur les légumes ou sur les recettes healthy et qui, il faut bien le dire, n’hésite pas à sortir des blagues bien beauf à l’occasion. C’est un style, auquel tout le monde ne peut pas adhérer (et ça se comprend). Mais bon, ça peut avoir son charme, et ça ajoute un petit côté terroir pittoresque à l’émission, pourquoi pas.


8. La tête brûlée

Avec lui, c’est quitte ou double, on adore ou on déteste. Il n’écoute jamais les conseils des chefs, n’en fait qu’à sa tête, et n’a qu’un seul but : provoquer au maximum, pour choquer et faire réagir. On pensera par exemple à Arnaud (saison 12), et son assiette « cuvette de chiottes » (et on vous promet qu’on n'invente rien), ou encore Jordan (saison 11) qui prenait un malin plaisir à faire en permanence l’inverse de ce que lui recommandait Michel Sarran (petit ange parti trop tôt, snif.). Bref, c’est le relou de service qui pense faire des trucs absolument géniaux alors que ça se retourne le plus souvent contre lui.


9. Le chimiste

Aka le frustré de la vie, qui se rêvait en technicien de laboratoire et qui, malheureusement, s’est retrouvé derrière les fourneaux. Il n’a qu’une seule idée en tête : faire des expériences dans l’assiette. La purée doit changer de couleur, le rosbif doit se mettre à mousser, et la sauce doit pétiller dans la bouche. Mais, dommage pour lui, c’est un flop une fois sur deux, et ce qui reste dans l’assiette ne suffit généralement pas à lui sauver la mise. C’est également celui qui, grâce à la cuisine moléculaire, pense qu’il sera le premier à faire aimer le céleri à Hélène Darroze. Un très beau rêve.


10. Le sensible

À chaque nouvel épisode, on a droit à un focus sur ce candidat, puisque chaque plat lui rappelle sa mère, sa sœur, son professeur de CE2, ou le cousin du neveu de la voisine de sa boulangère. Et même si on compatit avec ses histoires souvent très touchantes, on avoue qu’on préférerait que l’émission dure 30 minutes de moins, ou alors qu’on les voit un peu plus cuisiner, plutôt que de devoir perdre un temps fou à écouter ce qui s’apparente parfois plus à des jérémiades qu’autre chose. Ce n’est pas qu’on est sans cœur, entendons-nous bien, mais la bouffe, c’est plus important que tout.