JO 2024 : près de 50% des Parisien·nes comptent prendre la fuite cet été

undefined 13 mars 2024 undefined 16h00

Flora Gendrault

Un Paris inondé de touristes, mais déserté par ses habitant·es. À l'approche de la période des JO 2024, du 26 juillet au 11 août, une vague de départ inédite pourrait bien gagner la capitale. On s’en doutait, et c’est ce que confirme ce sondage Ipsos Digital pour Trainline, réalisé auprès d’un échantillon national représentatif de 1000 Francilien·nes âgé·es de 18 à 75 ans sur des quotas de genre, d’âge et de région.


40% des Francilien·nes prêts à dire ciao 

Début février, Anne Hidalgo exhortait les Parisien·nes à ne pas quitter la capitale pendant les festivités. « Ne partez pas cet été, […] ce serait une connerie, cela va être incroyable ! », lançait la marie socialiste de Paris. À croire que le message n’est pas passé. Selon les résultats du sondage, en cette mi-mars, « 40% des habitants déclarent vouloir quitter leur domicile principal au mois d’août », une part qui pourrait augmenter dans les semaines à venir, puisque « 19% ne sont pas encore décidés ». 


Envie de soleil, de tranquillité et d’économie

Partir, mais pour aller où, et faire quoi ? Le sondage dévoile que les Parisiens profiteront du break avec leur chère et tendre Ville Lumière pour « profiter des beaux jours sur cette période, mais aussi faire du télétravail pour 37% d’entre eux ».

Celles et ceux qui ont déjà prévu de déserter invoquent plusieurs raisons, notamment « éviter les foules et la hausse des prix attendue » pour 47% d’entre elleux. 13% invoquent également la possibilité de louer leur logement, de manière à « percevoir un revenu supplémentaire ». 

À cinq mois du début des Jeux Olympiques, Gens de Confiance enregistre une hausse spectaculaire de 50% de réservations hors de la capitale de la part des Parisien·nes. Il faut dire qu’avec 11 millions de visiteurs attendus pendant l’été, nos parigos appréhendent les nombreuses galères dans les transports, les problèmes de circulation dans les rues, les tarifs qui vont bondir... Sans compter qu'iels ont appris ce lundi 11 mars qu’ils ne pourraient même pas aller prendre l’apéro sur les quais de Seine, fermés dès la mi-juin. La goûte d’eau qui a fait déborder le vase, sans aucun doute.