Elles ont fait chanter, elles ont dansé, elle ont fait vibrer. Nous voilà au début des années 20, plus communément appelées Années folles. La Grande Guerre est terminée, l’heure est à la fête, à l’opulence, à l’effervescence. Dans la capitale, bon nombre de restaurants, bars et même musées ont été témoins du véritable chamboulement social, culturel et artistique qu’a été cette période. Des lieux ayant traversé époques et générations qui, aujourd’hui encore, perpétuent les traditions auprès des Parisien·nes d’un jour ou de toujours. Alors parez-vous de votre plus belle robe à franges ou de votre costume le plus élégant, faites tourner un vinyle de Duke Ellington et embarquez avec nous pour un petit voyage dans le temps, direction les Années folles !
La Rotonde, dans le 6e
C’est une véritable institution parisienne depuis plus de 100 ans. Pourtant, lorsque Monsieur Libion acquiert ce restaurant au début du siècle dernier, jamais il ne se serait douté de la popularité que gagnerait son restaurant. Avec sa localisation idéale, dans une quartier constamment animé et à mi-chemin entre le jardin du Luxembourg et la gare Montparnasse, l’établissement devient très vite prisé des personnalités telles que Picasso, Gershwin, ou Scott Fitzgerald. Aujourd’hui encore, la brasserie ouvre ses portes quotidiennement, jusqu’à 2h du matin.
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La Rotonde
105, boulevard du Montparnasse – 6e
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Le Moulin Rouge, dans le 18e
Fondé à la fin du XIXe siècle, le Moulin Rouge fut, dès son ouverture, le lieu de divertissement prisé par les Parisien·nes. Un succès qui n’a eu de cesse durant les Années folles. C’est d’ailleurs à cette période qu’une changement s’opère. Les performances présentées jusqu’alors laissent place au music-hall avec en tête d’affiche, l’iconique Mistinguett. Au fil des années, le cabaret a évolué pour continuer de satisfaire un public toujours plus curieux de passer les portes du fameux Moulin Rouge et de voir, en vrai, le french cancan.
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Le Moulin Rouge
82, boulevard de Clichy – 18e
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Harry’s New York Bar, dans le 2e
Il a pour devise « traditionnellement inventif depuis 1911 », et pour cause ! Depuis le début du XXe siècle, ce bar démonté de la 7e avenue de Manhattan pour être remonté à Paris n’a cessé de se réinventer, tout en perpétuant son savoir-faire. En 1924, un vote factice est mis en place un jour avant les élections américaines, faisant ainsi du bar une véritable institution pour les Américains vivant à Paris. À sa carte, on ne retrouve pas moins de 400 cocktails, à la fois grands classiques et créations maison. C'est également une pointure en matière de whisky puisqu'il compte 350 références.
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Harry’s New York Bar
5, rue Daunou – 2e
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Le Bœuf sur le toit, dans le 8e
Plus typique des Années folles, on ne peut pas faire ! Créé en 1922, ce restaurant/music-hall était le repère de Jean Cocteau et par conséquent, de tout son (petit) réseau : Christian Dior, Erik Satie, Picasso, Charles Trenet, entre autres. Un lieu où l’art, quelle que soit sa forme, se respire donc à pleins poumons. Le tout dans une ambiance feutrée et intimiste.
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Bœuf sur le toit
34, rue du Colisée – 8e
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La closerie des Lilas, dans le 6e
C’était LE lieu de rendez-vous des plus grands noms de la littérature française. Oui, encore dans le quartier de Montparnasse me direz-vous ! Si dans les années 1840 le restaurant attire Verlaine, Zola ou encore Apollinaire, dans les années 20, Fitzgerald et Miller deviennent des habitués du lieu. Et ce n’est que le début d’une longue série d’artistes qui défilera sur les tabourets en cuir rouge du bar.
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La closerie des Lilas
171, boulevard du Montparnasse – 6e
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En bonus : Le Bal Blomet, dans le 6e
Devinez où l’on va cette fois ? À Montparnasse, bien sûr ! Et on vous assure que vous n’allez pas être déçu·e. 2024 est une année à marquer d’une pierre blanche pour Le Bal Blomet qui a vu le jour en 1924 et s’apprête donc à célébrer son centenaire. Plus ancien club de jazz européen toujours actif, il continue de bercer la capitale de ses douces mélodies jazzy comme il le faisait déjà à ses débuts.
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Le Bal Blomet
33, rue Blomet – 15e
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