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Des nouvelles règles de stationnement pour les vélos en libre-service à Paris

undefined undefined 2 juillet 2025 undefined 12h00

undefined undefined 2 juillet 2025 undefined 12h08

Clémence Varène

Sera-t-il un jour possible à Paris d’accrocher tranquillement son vélo sans devoir faire des manœuvres dans tous les sens, et déplacer la moitié des véhicules déjà accrochés ? Rien n’est moins sûr. Malgré les plus de 120 000 places de stationnement dédiées aux deux-roues installées dans les rues de la capitale, la situation a atteint ces derniers temps un point de non-retour, face auquel certains élus de Paris ont enfin décidé d'agir !


Des vélos à gogo

Au mois de juin, trois opérateurs de vélos en libre-service remportaient l’appel d’offres de la Ville de Paris, garantissant leur présence dans les rues de la Ville Lumière pour les 4 prochaines années : Dott, Lime, et Voi, un petit nouveau qui devrait débouler sur les pistes cyclables à partir d’octobre 2025. De plus en plus de petites reines donc, à entretenir, mais surtout à stocker dans les rues de Paris.

Et c’est là que le bât blesse, surtout chez les propriétaires de biclou, qui vivent parfois un enfer pour réussir à sécuriser leur bolide dans la rue. Si c’est votre cas, vous vous êtes assurément déjà retrouvé·e à devoir déplacer à bout de bras l’un de ces vélos (qui pèsent un âne mort, soit dit en passant), juste pour pouvoir vous frayer un chemin le long des arceaux (bien trop vétustes, soit dit en passant). Heureusement, ce mardi 1er juillet, le Conseil de Paris a décidé de faire changer les choses, et ça nous met en joie.


Des régulations renforcées

Comme c’est déjà le cas actuellement, tous ces nouveaux vélos ne pourront pas être abandonnés n’importe où, mais bien dans des zones de stationnement prédéfinies. Le gros changement, cependant, c’est que ces dernières seront beaucoup plus contrôlées, et potentiellement limitées, pour laisser la priorité aux propriétaires de vélos privés au niveau de certains arceaux. La nouvelle interdiction sera notamment en place sur les racks où le nombre de supports est réduit.

Cette régulation a été approuvée aussi bien par les élus de gauche que de droite, ainsi que par un bon nombre de pédaleurs professionnels, on l’imagine. Pourtant, certains déplorent encore que les contrôles n’aillent pas plus loin, par exemple via la vidéo-verbalisation des cyclistes qui ne respecteraient pas le Code de la route au quotidien. Quoi qu’il en soit, cette première mesure est une petite victoire pour beaucoup, et on s’en félicite.