Ici, pas de chichi ni d’enseigne tapageuse, juste une odeur de sésame grillé, le doux brouhaha des cuistots en pleine action, et cette impression d’être ailleurs. Dans un izakaya de Shibuya, peut-être. Le lieu est minuscule, chaleureux, presque caché. Quelques tables, un banc, une lumière douce, et surtout, une cuisine maison qui réconcilie appétit et sérénité... un restaurant japonais comme on en connaît peu.
Un déjeuner aussi court que soigné
Le midi, une seule formule, pensée comme un bento réconfortant : un plat principal mijoté avec soin (tan tan men vegan, curry onctueux, porc pané croustillant), du riz chaud, une soupe délicate, quelques pickles maison. Simple mais si bon. La vaisselle est raffinée, les saveurs franches, et l’accueil, toujours souriant, finit de vous envelopper dans cette bulle suspendue.
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Les recettes changent presque tous les jours et s’inspirent à la fois du Japon et de Taïwan, sans jamais tomber dans le cliché. Ici, le végétarien ne rime pas avec compromis : tout est généreux, savoureux, et suffisamment gourmand pour satisfaire les plus carnivores. Le tout préparé sous vos yeux, dans une atmosphère paisible qui donne envie de ralentir.
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Une pépite à garder pour soi
Chez Eating n’est ouvert que le midi, du lundi au samedi (sauf parfois le mercredi). Le cadre réduit et l’affluence constante invitent à réserver, surtout si vous êtes plus de deux. Mieux vaut venir en duo ou en solo, pour s’imprégner pleinement de cette ambiance feutrée où l’on chuchote plus qu’on ne parle. Un petit bout d’Asie posé là, entre deux galeries et une boutique branchée, qui fait du bien au corps comme à l’esprit. Une adresse discrète, mais précieuse. À découvrir, et peut-être à garder jalousement pour soi.