Paris 2024 : 5 bonnes raisons de se mettre au vélo pendant les JO

undefined 30 mai 2024 undefined 17h29

Clémence Varène


Un moyen sympa de faire du sport

Forcément, on ne vous apprend rien, mais qui dit JO, dit sport. Avoir une activité physique quotidienne, c’est important, et quel meilleur moment pour s’y mettre que celui où la ville entière bat au rythme d’une compétition sportive ? Prendre son vélo pour aller au travail, ou pour rejoindre ses potes le soir et le week-end, c’est sympa, ça fait bouger, et on vous promet que Paris n’est pas si pire que ça pour pédaler (il y a même quelques endroits où c’est vraiment agréable) ! Preuve en est, la capitale a été élue meilleure ville de France où faire du vélo. Alors, pendant que les plus grands athlètes du monde donneront tout dans les stades, on compte sur vous pour enfiler vos cyclistes les plus seyants, et découvrir les rues de Paris autrement. Et surtout, n’oubliez pas, la clef, c’est la respiration.


Des vélos en libre-service par centaines

Deuxième bonne raison de s’y mettre, et non des moindres, l'explosion considérable du nombre de vélos en libre-service. En effet, plusieurs compagnies ont déjà annoncé sortir l’artillerie lourde pour essayer de maintenir le rythme face à une demande qui risque d’exploser. D’un côté, 3 000 nouveaux Vélib', et 10 stations éphémères déployées exclusivement pour les JO. De l’autre, 5000 nouveaux Lime, répartis dans les rues de Paris spécialement pour l’événement. Et au milieu, la plateforme de location longue durée Véligo qui lance un abonnement spécial JO pour les mois de juillet et août. Bref, les options se multiplient, et on ne veut pas entendre « Bouhou, j’ai pas de vélo à moi, je peux pas m’y mettre ». Si.


De nouvelles pistes cyclables

Le comité d’organisation l’avait promis, les JO 2024 seront 100% accessibles à vélo. Et pour cela, la Ville de Paris fait les choses en grand, grâce à un gigantesque nouveau réseau de pistes cyclables, pour relier toutes les zones d’épreuves les unes aux autres. Des voies qui représentent tout de même 415 km de pistes supplémentaires, faisant grimper la longueur du réseau parisien (et même un peu francilien, en l'occurrence), à plus de 3 300 km. De quoi se faire plaisir pendant des heures, grâce à des promenades immenses pour relier, au hasard, le Stade de France au Château de Versailles. Une très bonne nouvelle, puisque ces nouvelles pistes seront un moyen de passer entre les mailles du filet, pour circuler en toute tranquillité entre les zones fermées et les déviations. Et, bien évidemment, tous ces axes seront conservés après les JO.


L’idéal pour éviter la folie des transports

On vous parlait juste au-dessus de zones fermées et de déviations, autant vous dire que si, déjà, ça ne sera pas aussi facile que d’habitude pour les vélos, ce n’est même pas la peine d’imaginer prendre votre voiture ou le métro pendant les JO sans finir par péter un boulon. Alors quel meilleur moyen de rester zen que d’enfourcher son fidèle destrier (j’ai nommé votre bicyclette), pour éviter tous ces problèmes ? Et puis en plus, même si on a encore des doutes actuellement, il devrait faire beau cet été, et, par grosse chaleur, c’est quand même plus agréable de filer à toute allure, le vent dans les cheveux, le long des quais, que d’aller s’enfourner sous terre dans l’enfer de la ligne 8 sans clim. On dit ça, on ne dit rien, vous faites comme vous voulez. Mais prenez un vélo.


C’est bon pour la planète

Dernier point, on ne peut plus logique, mais faire du vélo, comparé à la voiture ou au métro, ça ne pollue pas, du tout. Et oui, ça vaut aussi pour les vélos électriques et autres tanks à pédales en tous genres. Autant vous dire que c’est sans doute la raison la plus importante et la plus justifiable de cette liste. Et alors oui, on est d’accord, cette raison n’est pas directement liée à la présence des JO dans la capitale, il n’empêche que, malgré toute la bonne volonté du monde, cet événement risque de générer quelques dégâts en termes de pollution (bouteilles en plastique par centaines, transport des athlètes, embouteillages sur des kilomètres et des kilomètres…). Alors si, à notre échelle, on peut faire un petit quelque chose pour compenser un peu, c’est déjà un grand pas pour la planète, non ?


Mais…

Bon, forcément, même si on voit le verre à moitié plein, il faut savoir rester objectif et honnête. Pédaler à Paris pendant les JO, ce ne sera pas tout rose non plus. Il risque d’y avoir du monde, beaucoup de monde, sur les pistes cyclables (comme si elles n’étaient pas déjà assez encombrées comme ça). Le prix de certains vélos en libre-service va exploser. C’est le cas des Lime, dont le tarif devrait augmenter de 35%. Il y aura quand même des déviations et des axes fermés par-ci par-là, qui risquent de nous enquiquiner un peu, il va faire chaud, et j’en passe et des meilleures. Mais bon, quand même, on vous le promet, le vélo, à Paris, c’est chouette.