Des châteaux, en Île-de-France, il en existe des dizaines et des dizaines. Certains sont très (trop ?) connus, comme Versailles ou Vincennes. D’autres cependant sont un peu moins reconnus, et on le regrette fortement. On peut par exemple citer Vaux-le-Vicomte (notre préféré ever) ou bien Breteuil, un château atypique situé au cœur de la vallée de Chevreuse, qui nous entraîne dans un univers féerique grâce à un certain nombre d’automates et de statues de cire.
Un saut dans le temps
C’est en 1712, plus de cent ans après les travaux qui lui donnent son apparence actuelle, que le château entre en possession de la famille Breteuil, et gagne son nom actuel. À partir de ce moment, les différents propriétaires et héritiers n’auront de cesse de faire des modifications du château et de ses extérieurs, ajoutant par exemple un bosquet chimérique, un potager-verger en quatre terrasses, ou encore un pavillon chinois.
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Aujourd’hui, la propriété s’étend sur plus de 75 hectares, et comprend donc un château, dont l’intérieur est classé monument historique depuis 1961, et l'extérieur depuis 1973. Son magnifique parc, lui aussi classé, comprend un jardin à la française et un parc à l’anglaise absolument somptueux (avec labyrinthe en prime) qui lui ont valu le titre de « jardin remarquable ». Mais ce qui fait vraiment toute la valeur du lieu, ce sont ses mises en scène exceptionnelles.
Un lieu entre histoire et magie
Que ce soit dans les salles du château, dans les allées du parc ou dans les bâtisses annexes situées un peu partout sur la propriété, Breteuil compte une cinquantaine d'automates et de statues de cire, réalisées par les experts du musée Grévin. Si la plupart d’entre eux sont utilisés pour des reconstitutions historiques, nous plongeant littéralement dans le passé, vingt d’entre eux sont cependant dédiés à une tâche bien plus magique.
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En effet, le château est depuis de nombreuses années placé sous le signe de la féerie et de la magie. Et pour cause, ici et là sont placés des personnages de contes de Perrault, reproduisant des scènes symboliques. On peut y voir Peau d’âne (sous les traits de Catherine Deneuve), préparant un gâteau pour le prince, mais aussi le Petit Chaperon Rouge dans la chambre de sa grand-mère, ou encore le Chat Botté, ou la Belle au Bois dormant. De quoi passer un moment enchanteur, qui nous donnerait presque envie de commencer tous nos articles par « Il était une fois… ».
