5 astuces pour survivre au vélo sous la pluie à Paris

undefined 7 septembre 2024 undefined 09h30

Clémence Varène

La météo est l’un des critères de résistance principaux pour ceux qui rêvent de se mettre à la bicyclette sans oser passer le cap. Un coup il fait trop chaud, l’autre trop froid, ou, pire que tout, il pleut à grosses gouttes. Pourtant, il existe quelques astuces pour que les précipitations ne vous empêchent plus de devenir un "vélotafeur" digne de ce nom. On vous partage notre top 5 des trucs les plus essentiels à savoir pour défier les éléments sur sa petite reine.


Avoir le bon équipement

Ça peut paraître évident, cependant, souvent, les Parisiens se retrouvent à pédaler sous la pluie équipés seulement d’un pauvre ciré, souvenir de leurs dernières vacances en Bretagne. C’est élégant, certes, mais complètement inefficace. Non, pour faire du vélo sous la pluie, à Paris, on n’hésite pas à s’équiper vraiment en investissant dans une veste ou un poncho imperméables, voire dans un pantalon ou une jupe de pluie. Et, croyez-nous, cet achat sera vite rentabilisé. On n’oublie pas les extrémités, avec des gants adaptés, des chaussures étanches pour les plus douillets, et de quoi se protéger les yeux. Au choix, une casquette, hyper efficace et ça passe sous le casque, ou des lunettes de protection. Enfin, pour les adeptes du vélo libre-service, on pense au petit sac plastique à mettre sur la selle, ou on passe un coup de mouchoir pour éviter de se geler les miches


Savoir freiner en toute sécurité

Quand il pleut à verse, la capitale peut très vite se transformer en patinoire grandeur nature. Il devient alors essentiel d’adapter sa manière de freiner, afin de ne pas passer par-dessus son vélo, ou de ne pas créer un gigantesque carambolage. Pour cela, il existe différents critères à prendre en compte. Tout d’abord, on s’assure d’avoir des freins qui marchent bien, c’est essentiel. Ensuite, on se force à anticiper un peu plus. Quand le vélo est mouillé, les patins adhèrent moins bien aux roues, provoquant des freinages plus lents. On appuie doucement, et plusieurs fois de suite, ça permet de retirer un peu d’eau, et d’être plus efficace. Et attention, le freinage est encore plus complexe si vous avez des pneus lisses, qui permettent plus de vitesse par temps sec, mais glissent plus sous l’eau. Pensez-y lors de votre prochain achat.


Éviter les pièges de la route

Déjà qu’en temps normal, Paris n’est pas toujours la ville idéale pour le vélo (n’en déplaise à cette étude), quand il pleut, ça peut devenir pire que les Hunger Games. Pour augmenter vos chances de survie, voici donc quelques règles. On évite au maximum les surfaces glissantes, à savoir plaques d’égout, de chantier, ou bien tout simplement lignes et dessins à la peinture, extrêmement traitres. On esquive aussi autant que possible les endroits trop fréquentés. Déjà, parce que ça multiplie les risques de se faire éclabousser, et que, rapport au point précédent concernant les freinages approximatifs, c’est plus dangereux. Mais rassurez-vous, quand il pleut, les vélos se font rares dans Paris. Enfin, les flaques doivent devenir votre pire ennemi. Ces dernières se forment généralement sur le bord des routes, créant de véritables patinoires, mais également des amas d’objets, donc des risques de glissade ou pire, de crevaison.


Se rendre le plus visible possible

À vélo, c’est comme en voiture, quand il pleut, on voit moins bien. On n’hésite donc surtout (SURTOUT) pas à avoir de bonnes lumières — de toute façon obligatoires sous peine d’amende. On s’arme aussi de bandes lumineuses à accrocher sur ses chevilles, dans son dos, sur son casque, sur son vélo, bref, sur chaque surface disponible de votre personne. Enfin, comme rappelé au point précédent, on n’hésite pas, si l’endroit le permet, à rouler un peu plus au centre de la route. Déjà pour éviter les flaques (cf. plus haut), mais aussi pour augmenter sa visibilité auprès des autres usagers de la route, aka ici les automobilistes bien au chaud et pressés de rentrer chez eux. Pour ce qui est des piétons, on compte sur cette bonne vieille sonnette pour se rendre plus repérable au besoin, généralement ça marche assez bien.


Apprendre à aimer l’eau

Bon, malheureusement, on préfère être honnête avec vous, malgré tous ces excellents conseils, si vous faites du vélo sous la pluie à Paris, vous risquez quoi qu’il arrive d’être (un peu) mouillés. Mais le plus important à garder en tête, c'est que ce n’est pas très grave, parce qu’on n’est pas en sucre, et qu’on finit toujours par sécher. Et croyez-nous, si vous appliquez tous ces conseils à la lettre (parce que sinon ça ne marche pas), que vous ajoutez un bon garde-boue ou une coque imperméable pour garder votre téléphone-GPS au sec, alors votre sortie sera plus qu’acceptable, et vous finirez peut-être même par y trouver un je-ne-sais-quoi des plus grisants. Et une fois rentrés chez soi, on n'oublie surtout pas de bichonner aussi son vélo, en le séchant au maximum, surtout au niveau de la chaîne et des freins ! Alors, prêts à braver la météo ?