Strasbourg est le troisième centre-ville commerçant le plus dynamique de France

undefined 13 février 2018 undefined 11h46

Camille Deutschmann

Encore un podium pour l'Eurométropole qui est décidément bonne élève.

Après avoir été proclamée troisième ville la plus verte de France, ou comme faisant partie des dix villes du monde les plus romantiques et des dix villes françaises les plus suivies sur Twitter, Strasbourg se retrouve sur la troisième marche du podium dans le classement des villes françaises aux centres-villes commerçants les plus dynamiques.

Chaque année, Procos, la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé, réalise un palmarès des centres-villes commerçants les plus dynamiques. En tout, 24 centres-villes des plus grandes zones d'influence de France sont étudiés et ce à travers plusieurs facteurs.

Les trois lauréats – qui sont, dans l'ordre, Tours, Nantes et Strasbourg – ont ça en commun d'avoir des centres-villes accessibles, des zones piétonnes importantes, un espace public partagé équitablement entre voitures et piétons. Aussi, ils organisent des évènements culturels et touristiques, se développent en périphérie et proposent toutes sortes de loisirs.

Et concernant Strasbourg ? 

© David Levêque

Plus précisément, le centre-ville de Strasbourg, selon l'étude, connaîtrait un léger recul du chiffre d'affaires des enseignes depuis 2013 (moins 0,2 % par an en moyenne). Autre moins bonne nouvelle, le taux de vacance a légèrement évolué, même s'il demeure à un niveau très faible (moins de 6 %).

Pour les bonnes nouvelles, depuis 2016, de nombreuses enseignes ont ouvert dans le centre-ville. On pense à Sostrene Grene, & Other Stories, le Flying Tiger, Au Vieux Campeur... Le cœur de Strasbourg serait une priorité pour les enseignes pour s'implanter dans la ville. 

Aussi, la population de la zone d'influence de Strasbourg augmente en moyenne de 1,5 % par an depuis 2006, tandis que l'emploi progresse de 1,1 % en moyenne par an. Ainsi, toujours selon Procos, le chômage aurait reculé de 1,3 % entre 2016 et 2017.

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