[À LIRE] On s’est rarement autant marrés qu’à L'enterrement de Serge

undefined 13 octobre 2021 undefined 18h22

Manon Merrien-Joly

Stéphane Carlier, c’est le fils du célèbre chroniqueur radio Guy Carlier et le grand frère de Raphaël Carlier aka Carlito, la moitié du youtubeur McFly. L’homme a eu mille vies : après une carrière de journaliste, il travaille pour le ministère des affaires étrangères et vit à New-York, Los Angeles et New Delhi avant de s’installer à Lisbonne.

Si l’Enterrement de Serge est son septième roman, il a débuté sa carrière sous pseudo pour que son patronyme n’influence pas les éditeurs.

Sans plus attendre, le pitch : au premier abord, une scène banale et peu réjouissante dans une petite église de Saône-et-Loire. L’enterrement de Serge, en couple avec  une femme  de  ménage,  qui  habite  un  mobile-home  et gagne sa croûte en conduisant le minibus d’un EHPAD. Peu ont fait le déplacement. Il y a Gilberte, sa mère, qui s’apprête à faire une annonce importante, Brigitte, sa sœur, qui compte les heures avant son retour en région parisienne, Bernard, son beau-frère, qui aimerait récupérer les quatre cents francs qu’il a prêtés au défunt en 1998, et une poignée d’autres. Il faut dire que la vie de Serge n’avait rien de très inspirant. Mais, c’est bien connu, il faut se méfier des apparences... L’Enterrement de Serge est un de ces romans qu’on dévore pratiquement d’une traite, en se marrant des personnages qui pourraient être nos proches. Une chose est sûre : on n’est pas prêts d’oublier les obsèques de Serge. 

L’Enterrement de Serge de Stéphane Carlier 
Au cherche midi éditeur
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