Levez les yeux en vous promenant au bois de Boulogne, vous apercevrez très certainement Antoine Salaün. Ce nom vous dit peut-être quelque chose ? Vous l’avez peut-être croisé sous le nom "Antoine vs Science" en traînant sur YouTube.
Lundi 17 juillet, le jeune physicien de 24 ans s’était lancé un défi un peu fou : passer une semaine dans les arbres, suspendu à plusieurs mètres du sol, en plein Paris. Si le projet ne s’est pas exactement déroulé comme prévu et que la police lui a demandé de redescendre sur la terre ferme, Antoine ne s’est pas découragé et a mis le cap, dès le lendemain, vers le bois de Boulogne, « en espérant que là-bas, personne n’ira me déloger », a-t-il précisé dans une vidéo sur son compte Instagram, où il partage ses péripéties.
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Mettre en avant l’importance des arbres dans la capitale
Une question vous brûle forcément les lèvres : pourquoi se lancer un tel challenge ? « Parce que j’ai peur pour ma grand-mère », explique Antoine Salaün, en vidéo. Le jeune scientifique, diplômé de l'école polytechnique de Lausanne, a fait du réchauffement climatique son engagement principal et tient à montrer « l’allié de taille » que représentent les arbres dans la lutte contre ce phénomène alarmant.
« Paris est la ville du monde où les gens meurent le plus à cause des canicules, et chaque été est plus chaud que le précédent », alerte-t-il. Le jeune physicien s’appuie sur la littérature scientifique pour affirmer que « les gens meurent littéralement moins quand il y a des arbres ».
Les arbres, sources de bienfaits
Selon les chiffres donnés par Ecotree, un arbre absorbe entre 10 et 40 kilos de CO2 chaque année. Et ce carbone qu’ils stockent permet de préserver de la chaleur, et ainsi de limiter le réchauffement climatique. Antoine Salaün explique également que les arbres « filtrent les particules fines et drainent les surplus d’eau », en plus de procurer de « meilleures capacités de concentration, [une] baisse de stress et dans l’ensemble [une] baisse de la mortalité ».
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Vulgariser la science
Pas militant, juste marquant. Par son action, le jeune scientifique n’entend pas se placer en donneur de leçons, mais simplement « mettre la science à l’épreuve du terrain » et « éveiller les curiosités », comme il l’explique à France 3.
Ouvrir les esprits et donner envie de comprendre, c’est justement ce qu'Antoine fait pour ses 42 700 abonnés, depuis six ans, sur sa chaîne YouTube. À travers ses 141 vidéos de vulgarisation scientifique, le créateur de contenus aborde des thématiques aussi diverses que variées, relatives aux maths, à la physique, à la biologie ou encore à la géographie.