Annoncée comme un nouvel axe majeur en termes de déplacements franciliens, la ligne 18, à la jolie couleur vert menthe ou bleu glacière (qui ressemble de manière assez fourbe à celle de la 6), ouvrira ses portes à l’horizon 2030, avec une première partie en service dès le mois d'octobre 2026. Miracle, elle sera la seule des nouvelles lignes du Grand Paris Express à respecter le planning annoncé au départ. Et visiblement, les choses avancent bien, puisque la première rame vient de faire son entrée en Île-de-France. Mais alors, à quoi ressemblera-t-elle ?
Le nec plus ultra des rames de métro
Si, pour l’instant, seule la première rame a été livrée par Alstom, en charge de la construction, à terme, elles seront quinze à circuler sur la ligne. Chacune, composée de 3 voitures et longue de 47 m, pourra accueillir jusqu’à 350 voyageurs et circuler à une moyenne de 65 km/h, avec des pics de vitesse à 100 km/h. Les différents wagons seront bien sûr 100% accessibles aux personnes à mobilité réduite (PMR), et les places prioritaires seront indiquées grâce à un joli rouge vif. Les autres se déclineront en vert et en bleu, respectant le même code couleur que les futures rames MF19 qui circuleront bientôt sur les anciennes lignes. Cerise sur le gâteau, elles seront bien évidemment toutes équipées de prises USB, pour rester connecté en toutes circonstances.
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Une ligne très attendue
Pour rappel, d’une longueur de 35,2 km (dont 14 en aérien), traversant 13 communes et composée de 10 gares, la future ligne 18 reliera la gare de Versailles-Chantiers à l’aéroport d’Orly. Un nouveau parcours exceptionnel, qui permettra de rejoindre en moins de 30 minutes le plus célèbre des châteaux français depuis l’aéroport du sud de la capitale. La nouvelle ligne permettra de nouvelles correspondances avec des lignes comme la 14 et les RER B et C. Grâce à cette nouvelle ligne, c’est le quotidien de plus de 110 000 Franciliens qui va être bouleversé, et pour le meilleur, espérons-le. Et pour cause, non contente de desservir l'aéroport d'Orly et la gare de Massy, elle s’arrêtera aussi dans des pôles d’activité majeurs de la région, comme l’université de Paris-Saclay, la zone Orly-Rungis, ou encore le CEA de Saclay. On a hâte !
© Alstom / Samuel Dhote