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Canicule : les nouvelles règles qui s’appliquent au travail dès le 1er juillet

undefined undefined 1 juillet 2025 undefined 13h00

undefined undefined 1 juillet 2025 undefined 16h21

Rachel Thomas

Depuis le 1er juillet 2025, un nouveau décret (n° 2025‑482 du 27 mai) renforce les obligations des employeurs face aux fortes chaleurs. Publié au Journal officiel, il impose notamment la mise à disposition d’au moins 3 litres d’eau fraîche par jour et par salarié, l’aménagement des horaires, la suspension de certaines tâches en cas d’alerte rouge, ainsi que la formation des équipes sur les risques liés à la chaleur. On fait le point, sans sueur froide.


3 litres d’eau fraîche minimum : une nouvelle norme

C’est la mesure la plus tangible du nouveau décret : chaque employeur est désormais tenu de fournir au moins 3 litres d’eau fraîche par salarié et par jour. L’eau doit être disponible à proximité, accessible facilement, et renouvelée autant que nécessaire. Fini la bouteille tiède qui traîne sur un coin de bureau. Travailler, oui. Se déshydrater, non.


Horaires ajustés, conditions et matériels adaptés

Lorsqu’il fait très chaud, l’employeur doit adapter l’organisation du travail pour éviter tout risque pour la santé. 

Cela passe par :

- Des horaires aménagés (commencer plus tôt ou finir plus tard)
- Des pauses plus fréquentes et dans des lieux rafraîchis
- Des équipements adaptés (ventilateurs, brumisateurs, vêtements légers, ombrage)
- L’interdiction temporaire de certaines tâches physiques en cas d’alerte rouge Météo France (comme c'est le cas ce mardi 1er juillet)


Information obligatoire sur les risques

Autre nouveauté : les employeurs doivent désormais informer les salariés sur les signes de malaise liés à la chaleur (étourdissements, crampes, nausées…). Ils doivent aussi prévoir un protocole clair en cas de coup de chaud ou d’urgence.


Un droit de retrait si la chaleur devient dangereuse

Si votre employeur ne respecte pas ces règles, et que la situation met votre santé en danger, vous pouvez exercer votre droit de retrait. Cela signifie que vous pouvez interrompre votre activité sans sanction, tant que le risque est réel et sérieux. Non, ce n'est pas un caprice, c’est inscrit dans le Code du travail.

Moralité ? Travailler sous 40°C, ce n’est pas une fatalité. Cet été, on se protège, on s’hydrate et on n’hésite pas à rappeler que la loi est (pour une fois) de notre côté.