Balade sur les pas des 400 Coups de Truffaut

undefined 24 mai 2016 undefined 00h00

Tiana Rafali-Clausse

Là on va faire plaisir aux amateurs de cinéma, amoureux de la Nouvelle Vague, fiancé de Truffaut. Vous trépignez ? Attendez… Comme vous le savez sûrement (ou pas), les 9e et 18e étaient le terrain de jeu préféré du réalisateur. Retour donc sur les lieux parisiens des Quatre Cents Coups, sorti en 1959. Jean-Pierre, François, êtes-vous là ?

Bon à savoir : tout le film est tourné en décors réels c’est-à-dire naturels, sans studio et surtout dans nos rues chéries. D’ailleurs ce n’est pas anodin si le réalisateur opte pour les 9e et 18e pour mettre en scène le merveilleux Antoine Doinel (joué par Jean-Pierre Léaud, comme chacun sait) puisque ce sont les quartiers où il a grandi : allez voir la récente plaque commémorative posée au 33, rue de Navarin, la maison de son enfance. Eh oui, on emprunte les mêmes allées que le réalisateur chaque jour… Peut-être que ça nous donnera un peu de son talent, qui sait ?

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Quoi qu’il en soit, baladons-nous un peu vers la place Gustave Toudouze. Ça ne vous dit rien ? C’est ici qu’ont été tournées les scènes extérieures devant la maison du jeune protagoniste, Antoine (toute première collaboration entre le jeune Jean-Pierre Léaud et le cinéaste d’ailleurs). C’est en courant qu’on se dirige vers l’avenue Frochot, juste à côté. Et quand René et Antoine jouent à la sarbacane par le vasistas, c’est au 16, rue Pierre Fontaine. Si ça vous intéresse, chers lecteurs, sachez que cette scène constitue mon fond d’écran de téléphone depuis la nuit des temps.

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Passons à une info un peu plus intéressante. Vous vous souvenez du regard en coin de la maman d’Antoine après avoir embrassé son amant ? Eh bien c’est place de Clichy ! Il y a de quoi se la raconter au prochain dîner entre copains. Une dernière pour la route ? L’église dans laquelle le turbulent personnage principal se lave le visage est l’église de la Trinité place d’Estienne-d’Orves.

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Bien évidemment, cette liste n’est pas exhaustive. Je vous laisse donc le loisir de revoir ce chef-d’œuvre de la Nouvelle Vague et vous extasier devant une scène en hurlant « c’est en bas de la maison ! » ou encore « regarde, c’est là qu'on a déjeuné hier ». Moi, en tout cas, je pourrais le voir encore et encore et encore et…

   

Crédit photo : © André Dino / Mk2