Au début du mois de mai, une nouvelle étude révélait que les 10 % les plus riches, sont responsables des deux tiers du réchauffement climatique. Mercredi 21 mai 2025, une autre nouvelle est tombée, indiquant une situation alarmante pour la planète. En 2024, 6,7 millions d’hectares de forêt tropicale ont été perdus, comme indiqué dans un rapport de l'observatoire Global Forest Watch, coordonné par le World Resources Institute (WRI) et l’université du Maryland. Cette superficie équivaut notamment à la taille du Panama.
Une perte qui équivaut à « 18 terrains de football par minute »
Qu'est-ce qui explique une telle déforestation ? Les incendies principalement. Si la perte de forêt tropicale primaire est étudiée depuis 2022, c’est la première fois que le feu s’illustre comme la cause principale, devançant l’agriculture. « Ce niveau de destruction des forêts est complètement inédit en plus de 20 ans de données. C’est une alerte rouge mondiale », déplore Elizabeth Goldman, coordinatrice de Global Forest Watch. Entre 2023 et 2024, une augmentation de 80 % a été constatée, soit une perte équivalente à « 18 terrains de football par minute », précise-t-elle. Ces incendies ont été causés à la fois par l’homme, dans l’objectif de cultiver les terres, et par les conditions météorologiques « extrêmes » rencontrées en 2024, année la plus chaude jamais enregistrée.
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Une déforestation qui engendre plusieurs milliards de tonnes d'émissions de CO2
La destruction des forêts engendre de très conséquentes émissions de gaz à effet de serre, puisque ces dernières ont pour rôle d’absorber le CO2. En l'occurrence, 3,1 milliards de tonnes de CO2 auraient été émises l’année passée. Parmi les pays les plus touchés par la perte de forêt, on retrouve le Brésil, la Bolivie, la République démocratique du Congo, l'Indonésie, ou encore le Pérou.
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