Les commérages seraient mauvais pour notre santé mentale

undefined 8 septembre 2022 undefined 17h53

Nicolas Cogoni

Nous avons tous à un moment donné de notre vie été victime, témoin ou même à l’origine de rumeurs. On a tendance à penser que seules les victimes souffrent… mais détrompez-vous ! Une étude scientifique, publiée dans Psychology Today et relayée par Elle, affirme que celles et ceux qui balancent des ragots seraient également affectés psychologiquement.


Une baisse de l’estime de soi

Certaines personnes s’adonnent au commérage pour diverses raisons. Ça peut aller d’un besoin irrépressible d’appartenir à un groupe, de se sentir supérieur ou encore d’attirer tout simplement l’attention. Mais d’après les chercheurs, raconter des médisances serait très mauvais pour notre santé mentale.

Pour mener à bien cette étude, les chercheurs ont demandé à plusieurs participants de fournir une description positive ou négative d'une personne cible. Ils se sont rendu compte que les sujets ayant inscrit quelque chose de positif n’étaient pas affectés psychologiquement. En revanche, pour ceux ayant écrit une description négative, une baisse significative de leur estime personnelle a été observée. Mais pourquoi ? D’après les scientifiques, cela serait dû au fait qu’ils se sentent « coupables de violer les normes de confidentialité de ceux qui ne sont pas présents pour se défendre ». L’étude suggère donc que colporter des rumeurs serait un acte qui conduit à l'autocritique, quelle que soit la valeur de l’information.

Si lors de votre prochaine soirée, vos potes ou vos collègues s’adonnent à du commérage, fuyez ! Ou sans être trop radical, faites au moins en sorte de changer de sujet par tous les moyens… Votre santé mentale vous remerciera.