« Masculinisme », « kimchi » ou « Omar Sy » : ces mots font leur apparition dans le dico en 2025

undefined 30 avril 2024 undefined 20h30

Clemence Varene

C’est l’heure de la mise à jour annuelle ! Comme tous les ans, le Petit Larousse vient de dévoiler la liste de ses nouveaux mots. Et si certains nous paraissent évidents et bienvenus, comme « zéro déchet » ou « fast fashion », d’autres au contraire, comme « badiste » ou « empouvoirement » nous interrogent un peu plus, par leur sens ou leur nécessité.


Un dico qui s’adapte aux enjeux sociaux

Le moins que l’on puisse dire, c’est que pour le Petit Larousse, pas question d’être has-been (et non, cette expression n’est pas du tout dépassée). Chaque année, il se remet à jour, ajoute des petits noms communs par-ci, un ou deux noms propres par là, histoire de toujours être dans l’air du temps.

Et 2025 ne fait pas exception, puisque pour sa nouvelle édition, le dico se met à la page (c’est le cas de le dire), avec des mots tels que « cyberattaques », ces menaces malheureusement de plus en plus nombreuses, « masculinisme », cette tendance toxique qui se développe un peu trop à notre goût, ou encore « écogeste », pour ne pas oublier l’importance de l’écologie.

JO obligent, on retrouve également cette année un certain nombre de termes sportifs, comme « ultra-trail », « skatepark », ou encore — et ces deux-là nous ont bien faire rire — « badiste », qui ne désigne pas un pessimiste de première, mais bien un joueur de badminton, et « trottinettiste », qui survient un peu tard après l’interdiction des trottinettes électriques, si vous voulez mon avis.


La crème de la crème

En tout, ce sont donc 150 mots, choisis entre mille (littéralement), qui font leur apparition dans cette nouvelle édition 2025. Et il faut bien reconnaître qu’on est super heureux que certains aient été sélectionnés. On y retrouve donc aussi « empouvoirement », qui, dans la même veine que « divulgâcher », nous interroge sur la nécessité de traduire certains termes anglais (même si, on sait, les anglicismes, c’est mal). « Nareux », qui reconnaît enfin comme un désavantage le fait de ne pas supporter que quelqu’un d’autre mange dans son assiette (et qui fait la part belle aux langues régionales). « Platiste », qui désigne les personnes tout à fait saines d’esprit convaincues que la terre est plate. Ou encore « vidéosurveillance algorithmique, augmentée ou automatisée », et celui-là, on est bien contents qu’il arrive, vu qu’on l’utilise tous les jours.

Au-delà de tous ces noms (plus ou moins) communs, une quarantaine de célébrités rejoignent également la liste des noms propres. Et si ça, ce n'est pas la consécration de toute une carrière, on n’y connait plus rien. On félicitera donc chaleureusement Beyoncé (« Quoi, Queen B n’était pas encore dans le dico ?!? »), Omar Sy, les Antoines Dupont et Griezmann, ou encore notre grande Mylène Farmer nationale. On les applaudit bien fort s'il vous plaît