Crise ou non le prix de l'immobilier continue à augmenter à Toulouse

undefined 22 février 2021 undefined 14h58

Arnaud Mourier

Crise économique qui n'en finit plus depuis des années et des années maintenant, crise sanitaire mondiale qui s'y ajoute et pourtant... Pourtant il reste des domaines dans lesquels la crise n'a visiblement aucun effet. On vous aurait bien parlé des banques ou encore des compagnies d'assurance mais ce n'est aujourd'hui pas le sujet.

Non, le sujet du jour c'est tout simplement l'immobilier, la spéculation qui entoure ce domaine et les répercussions sur le budget de celles et ceux qui souhaiteraient faire l'acquisition d'un nouveau logement à Toulouse. Car à l'image de la plupart des villes de France, l'immobilier toulousain ne connait pas la crise. Ceux qui gagnent de l'argent dessus du moins car pour les autres, "simples" futurs propriétaires, il est de plus en plus difficile d'investir dans la pierre si appréciée de notre très (très) chère ville rose.

Soyons cependant précis. Ici on parle de la hausse du prix des logements neufs à Toulouse, hausse qui n'a pas arrêté sa progression en 2020 malgré les crises qui frappent la grande majorité de la population.

Si l'augmentation semble moins importante que ces dernières années elle est pourtant toujours bel et bien présente avec une montée de 1% par rapport à l'année 2019. On peut donc parler d'une baisse de la progression (qui reste malgré tout quelque chose d'assez conceptuel quand on y pense).

Aujourd'hui il faut compter 3920 euros/m² en moyenne en ce qui concerne un logement neuf. Le prix d'un T1 à Toulouse est de 143 500 euros en moyenne, de 182 900 euros pour un T2 ou encore de 236 400 euros pour un T3.

Si l'inflation est donc toujours présente avec des prix toujours plus importants on note en conséquence une baisse globale de 38% sur les ventes de biens à Toulouse en 2020. Une baisse tout à fait logique tant il semble que l'année passée ne se prêtait pas vraiment à l'accès à la propriété... 

La question qui se pose maintenant est de savoir si cela reste intéressant pour tous les vendeurs de continuer à faire augmenter les prix si c'est pour vendre de moins en moins. Mais comme nous ne sommes pas économistes on vous laisse avec cette interrogation pour le moins légitime.