LGV : Toulouse-Paris en 4h cet été, combien ça va nous coûter ?

undefined 1 mars 2017 undefined 00h00

Marie

La Ligne à Grande Vitesse se rapproche un peu plus chaque jour des toulousains. Paris en à peine 3h30 de Toulouse, ça fait rêver, surtout qu'actuellement on met au mieux 5h30 en TGV, plus de 6h30 en intercités. Hier, François Hollande a inauguré le premier tronçon Bordeaux-Tours, qui nous permettra d'accéder à la Capitale en moins de 4h dès cet été. C'est génial, mais combien ça va nous coûter ?

Accessible à partir de juillet 2017, la LGV a fait couler beaucoup d'encre que ce soit pour son financement ou pour son tracé. Si du côté de Toulouse, la Présidente de la Région, Carole Delga, a annoncé à La Dépêche que la Région Occitanie n'a pas souhaité faire appel à un financement privé pour le tronçon Bordeaux-Toulouse. Attendu pour 2024, il est financé à 50% par l'Etat puis 50% par les deux métropoles, contrairement au tronçon Bordeaux-Tours. En effet, ce bout de ligne, inauguré en grande pompe le 28 février 2017, a été financé par un partenariat public-privé... 

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Ma collègue bordelaise est allée mener l'enquête. Sur les 7,8 milliards d'euros d'investissement, l'Etat, les collectivités et l'Union Européenne ont participé à hauteur de 3 milliards, le reste est apporté par un consortium privé, Lisea, au sein duquel Vinci possède 33%. BFM Business nous apprend que "le consortium aurait obtenu une concession de la ligne pour 50 années, en contrepartie du financement" : cela veut dire que la SNCF va devoir payer un péage pour emprunter la ligne.  

Face à cette découverte, on est en droit de nous demander si cette taxe sera appliquée sur le prix des billets des usagers de la LGV, d'autant plus que les tarifs pour les voyages à partir de juillet 2017 ne sont pas encore disponibles. L'enthousiasme redescend, vous le sentez que ça va nous coûter bonbon ?