Plus de 50% des jeunes rêvent de devenir influenceurs selon cette étude

undefined 20 février 2024 undefined 16h21

Clemence Varene

Lena Situation, Squeezie, Mister V… Ils sont aujourd’hui suivis et adulés sur TikTok, Instagram ou encore Snapchat. Une position qui sent bon la réussite et la gloire, faisant rêver les plus jeunes. Et on peut le comprendre. Mais quand on voit que de nombreuses études récentes présentent le métier d’influenceur comme le goal ultime de la majorité d’entre eux, on avoue que ça nous fait un peu peur.

C'est le cas par exemple de cette étude publiée par le cabinet Morning Consult en septembre 2023 : selon lui, 57% des membres de la génération Z ont déclaré qu'ils deviendraient influenceurs s'ils en avaient l'opportunité tandis que 30% affirment qu'ils pourraient payer pour devenir un influenceur. En France, une étude de l’Observatoire Cetelem et Harris Interactive a montré que la jeune génération s’imaginait plus facilement pratiquer cette profession que ses ainés (50% vs 21% en moyenne).


Devenir une star 2.0

Avant, quand on était plus jeune et qu’on cherchait un métier pour devenir célèbre, on optait plutôt pour actrice ou chanteur (en passant par la Star Ac', si possible). Aujourd’hui, il faut visiblement tout faire pour devenir youtubeuse ou influenceur pour espérer réussir sa vie.

Eh oui, plus de doute quand on voit que plus de la moitié des ados rêvent d’en faire leur métier. Un chiffre qui peut même monter jusqu’à plus de 80% chez les Américains (est-on vraiment surpris ?). Certains déplorent même le manque de formations et de renseignements qui existent aujourd’hui pour se lancer dans cette voie, comme l’expliquait Loïza, 15 ans, à Démotivateur.


Les réseaux sociaux dominent le monde

Même si toutes ces constatations nous dépriment un peu, il faut bien reconnaître que l’influence est sans doute un métier d’avenir, quand on sait que la plupart des jeunes passent en moyenne 5h par jour à scroller, le nez vissé à leur écran. Les réseaux sociaux sont leur première source d’information, et ils ont une confiance aveugle en ces influenceurs auxquels ils s’identifient.

Et puis il est sûrement facile, en voyant quelqu’un tout seul dans sa chambre en train de se filmer, de se dire « et pourquoi pas moi ? ». Sur le principe, pour les jeunes, être influenceur ne nécessite ni talent particulier ni formation préalable, et permet de se faire de l’argent facilement. Sur le principe, car vu les scandales de plus en plus nombreux, on se doute que la réalité est toute autre. 

Mais après tout, même si on n’est pas fan de l’idée, on n'est personne pour briser les rêves de quelqu’un. Alors maintenant, on n’a plus qu’une chose à leur dire : bon courage à eux !