Deux nouvelles passerelles vont enjamber la Garonne pour accéder à l’île du Ramier

undefined 11 février 2022 undefined 06h38

Antoine Lebrun

On a hâte : d’ici 2024, la mairie de Toulouse prévoit de faire de l’île du Ramier l’un des principaux poumons verts de la ville rose. C’est pourquoi Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole, vient de présenter un projet de création de deux passerelles reliant les bords de la Garonne et l’île toulousaine en 2023. Une construction qui s’inscrit dans le Grand Parc Garonne et qui devrait coûter 20 millions d’euros à la municipalité.


© Eiffage

« Nous avions commencé à renaturer l’île du Ramier lors du mandat précédent et nous avons accéléré, avec notamment la déconstruction de l’ancien parc des expositions et la déminéralisation de plusieurs zones, précise Jean-Luc Moudenc. En cohérence avec les aménagements prévus, nous préparons l’accessibilité à ces nouveaux espaces verts qui seront ouverts aux Toulousains en 2024. »

Des vélos en libre-service sur l’île du Ramier

Les deux passerelles, respectivement nommées Empalot (pour la rive droite) et Rapas (pour la rive gauche) seront réservées aux piétons et aux vélos afin de « connecter l’île au tram d’un côté, à la ligne B du métro et au réseau Linéo de l’autre ». Tisséo devrait d’ailleurs prochainement lancer un appel d’offres pour les VélÔToulouse afin d’étendre le réseau de vélos en libre-service à l’île du Ramier et introduire des vélos électriques.

Au total, le chantier devrait durer 13 mois pour être s’achever en 2023. Les passerelles seront des ouvrages à haubans « fins et élégants », de 150 mètres de long et d’une largeur utile de 5 mètres sans appui dans le fleuve. Objectif : limiter au maximum l’impact environnemental en préservant « le domaine fluvial, sa biodiversité, ainsi que les bords de la Garonne ».