Du romantisme au féminisme, Giselle(s) se réinvente à La Seine Musicale

undefined 6 mars 2024 undefined 09h05

Lucie Guerra

Délicatesse et poésie, mais aussi vengeance et combat. Du 14 au 17 mars prochains, 18 danseurs investissent les planches de La Seine Musicale pour livrer une interprétation contemporaine de l'un des plus grands classiques du ballet : Giselle. Chorégraphié et mis en scène par Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault, le spectacle aux valeurs féministes fortes dépeint le portrait d'une sororité puissante et indéfectible.


©Pascal Elliott


Une histoire de sororité 

Initialement créé en 1841Giselle a su conquérir le public au-delà des frontières et des époques. 182 ans plus tard, Giselle(s) casse les codes du romantisme traditionnel. Sur les planches de La Seine Musicale, la Giselle d’aujourd’hui tente de vivre en accord avec son temps. Face à la paysanne du XIXe siècle bloquée par la domination masculine, la jeune femme progresse dans un monde où la condition féminine a évolué, où les femmes gagnent progressivement en droits et en autonomie. À la tête d’une armée de combattantes impitoyables, elle traque les bourreaux au fil des gestes, pour venger ces sœurs victimes de violences. Ensemble, ces Giselle(s) se libèrent de leurs chaines.


©Pascal Elliott


Questionner l’amour, questionner l’humain

Plus qu’une performance époustouflante où la lumière sert de décor principal et les costumes traditionnels de ballet sont repensés avec modernité, le spectacle questionne et laisse des réflexions en suspens. À travers leur travail, Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault cherchent à interroger l’humain, ses représentations et ses croyances. L’amour y joue également un rôle de taille. N’est-il pas dangereux d’aimer ? Et après tout, qu’est-ce qu’aimer ?


©Pascal Elliott

Giselle(s)
La Seine Musicale
Île Seguin – Boulogne-Billancourt
Du 14 au 17 mars
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