Paris, ville de la liberté sexuelle ? C'est bien ce que l'on pourrait croire après avoir lus les résultats de cette étude menée par l'Ifop et le site de rencontre CAM4 dans le cadre d'une observation de la vie sexuelle des Parisiens. Plus de 2000 Parisiens ont été sondés afin de comparer leur sexualité au reste des français, et le résultat est édifiant : à Paname, on serait plus libérés, plus émancipés, mais aussi plus infidèles.
Les parisiens, plus infidèles
Paris serait-elle une ville propice au célibat ? C’est en tout cas ce que semble révéler l'étude "Paris, ville lumière, ville de débauche ? - L'observatoire de la vie sexuelle des parisiens" conduite par l'Ifop et le site CAM4. On serait 43% de célib’ à vivre dans Paris intra-muros, comparé à 33% en province. Surtout, on aurait plus de mal à rester en couple longtemps. Il y aurait deux fois moins de « vieux couples » à Paname qu’en province (25% vs. 41%). Mais la ville pousserait aussi au vice, notamment les hommes, avec 58% de mecs infidèles contre 48% en moyenne dans le reste du pays.
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Les parisiens, plus libérés
Une chose est sûre, à Paris, on a le feu aux fesses ! Dans la capitale, on aurait environ deux fois plus de partenaires sexuels – 19 pour être exacte – au cours de notre vie que la moyenne nationale qui est de 11. On serait beaucoup à être adeptes des coups d’un soir, avec les deux tiers des hommes (66%) et la moitié des femmes (50%) ayant déjà eu un rapport sans lendemain. Un nombre impressionnant d’hommes (44%) ont même révélés faire l’amour avec une personne sans même connaître son prénom… contre "seulement" 14% des femmes.
Les parisiens, plus émancipés
Paris apparaît comme une sorte de ville "refuge" pour les sexualités minoritaires. Il y aurait presque deux fois plus de personnes homosexuelles dans la capitale (13% des parisiens se disent gays contre 7% des français. Les hommes auraient aussi plus tendance à avoir des expériences « bisexuelles » (27% vs. 17%). Niveau échangisme, la capitale semble être l'endroit idéal : les parisiens sont trois fois plus nombreux à avoir pratiqué l'échangisme (25% vs 15%).
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Les parisiens, plus insouciants
En revanche, niveau pratiques à risques, les parisiens sont également champions. Quarante deux pourcent des jeunes de moins de 25 ans et 48% des étudiants ont déjà fait l'amour après avoir consommé de la drogue, et un quart des jeunes a déjà participé à des « Skins Parties ». La prostitution est aussi un phénomène nettement plus important dans la capitale (38% vs 22% à l'échelle nationale), et notamment chez les jeunes hommes (34% contre 11%).
Et l'Ifop de conclure, "Constituant un espace où la sexualité est moins contrôlée et où la transgression des interdits est beaucoup moins sanctionnée, la métropole parisienne apparaît clairement comme un lieu d’émancipation et de liberté privilégiés, le territoire de la liberté sexuelle par excellence". Tout est dit.
*Etude réalisée auprès d'un échantillon de 2 007 personnes, représentatif de la population parisienne âgée de 18 ans et plus, grâce à la méthode des quotas.