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[EN IMAGES] À Répu, un apéro pour célébrer la mort de Jean-Marie Le Pen

undefined undefined 8 janvier 2025 undefined 13h00

undefined undefined 8 janvier 2025 undefined 18h06

Clémence Varène

Montage : Le Bonbon © Miles Astray / Frederic Legrand - COMEO / Shutterstock / Canva

Hier soir, mardi 7 janvier, plusieurs centaines de personnes se sont donné rendez-vous place de la République pour fêter tous ensemble la disparition de Jean-Marie Le Pen. Un « apéro géant » à l'initiative du Nouveau Parti anticapitaliste, sur lequel on revient pour vous en images.

Ils ont été nombreux à faire sauter le bouchon de champagne et les fumigènes ce mardi 7 janvier à République. Quelques heures seulement après l’annonce de la mort de Jean-Marie Le Pen, les propositions de rassemblement fleurissaient sur les réseaux pour marquer cette journée pas comme les autres. Et une chose est sûre, l’appel a été entendu, puisque ce sont des centaines de personnes qui ont répondu présent, dont une immense majorité de jeunes.


Jour de liesse et de bonne humeur

« Et la jeunesse emmerde le Front national », « One, two, three, viva l’Algérie », « Paris Paris antifa ! », « Le Pen on l’a eu, Bardella on l’aura »… Voici quelques-uns des slogans qui ont été scandés hier soir place de la République, à l’occasion du rassemblement initié à l’annonce de la mort de Jean-Marie Le Pen. Entre deux refrains, les gens, dont une grande partie n’étaient même pas nés en 2002 alors que le chef du FN accédait au second tour, se réjouissent, s’embrassent et s’enlacent.

Et ils ne sont pas les seuls à montrer leur joie et leur soulagement, puisque sur les réseaux, certaines figures politiques se sont également prononcées en ce sens, comme Philippe Poutou, ex-candidat du Nouveau Parti anticapitaliste, qui écrivait sur X « C’est dingue, les vœux ça marche ! L’année 2025 ne commence pas trop mal avec cette bonne nouvelle de la mort de Le Pen ».


Une célébration incomplète

Cependant, sur la place, ils sont nombreux à relativiser un peu, reconnaissant sans mal que, même si Le Pen est décédé, son idéologie, elle, reste très vivante, et tout aussi menaçante qu’il y a 48h. Ce décès marque donc un symbole, mais pas la fin d’un combat contre l’extrême droite.

Cependant, ces scènes de joie n’ont pas manqué de provoquer elles aussi des réactions de la part de différentes personnalités politiques de tous les bords, comme Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, scandalisé par des « scènes de liesse honteuses », et rappelant que « rien ne justifie qu’on danse sur un cadavre ». Des propos soutenus par le socialiste Jérôme Guedj.

Mathilde Payot, Présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, a tout de même pris la défense de toutes les personnes ayant participé à ces différents rassemblements à travers la France, rappelant qu’il ne fallait pas expier les péchés pour cause de décès, et que Jean-Marie Le Pen restait avant tout un symbole et un ennemi de la République.