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Un premier arrondissement parisien adopte le dispositif de sécurité « Voisins Vigilants »

undefined undefined 22 février 2025 undefined 12h00

Lucie Guerra

Vous avez repéré des comportements suspects dans votre immeuble ou votre quartier ? Vous avez désormais la possibilité de pouvoir vous protéger vous et vos voisins en lançant une alerte. Le dispositif s’intitule « Voisins Vigilants et Solidaires ». En un clic, l’application permet d’entrer en communication presque instantanément avec les autorités pour signaler un problème. À Paris, le 15e est le premier arrondissement à avoir adopté le dispositif, comme le relaient nos confères du Parisien.


Une application pour veiller sur ses voisins

C’est en 2010 que la plateforme « Voisins vigilants et solidaires » voit le jour. Une communauté qui rassemble aujourd’hui quatre millions de Français·e·s et 1000 mairies partenaires. Le but : « Veiller les uns sur les autres », comme l’indique le slogan de l’application. Cette dernière est notamment utilisée pour assurer la sécurité de chacun, lutter contre les incivilités, les escroqueries, les cambriolages ou encore les atteintes à l’environnement, mais aussi lancer une alerte météo, prévenir d'un événement de voisinnage ou signaler un objet perdu ou retrouvé. Elle permet à chaque citoyen membre de pouvoir faire un signalement et d’entrer en contact avec les autorités locales telles que la mairie ou la police. De cette façon, les voisins garantissent la sécurité de leur quartier et à fortiori de leur ville. 


Une initiative qui pousse à la sécurité et à la solidarité

Lorsque quelqu’un publie un signalement, les voisins reçoivent automatiquement une notification sur leur téléphone et peuvent donc être informés en temps réel du problème. « La dernière version intègre la géolocalisation et des alertes en direct », indique Frédéric de Lanouvelle, directeur adjoint du dispositif, au Parisien. Mis en place dans le 15e arrondissement, le dispositif a déjà été adopté par une centaine de foyers et « 40 % des alertes sont des messages de solidarité, comme la perte d’un animal de compagnie », précise le directeur adjoint.