Pollution : où respire-t-on le mieux en Europe ?

undefined 23 février 2017 undefined 00h00

Laura

Après l’océan de pollution (après une dizaine de vagues, on peut commencer à parler d'étendues salées) qui a noyé Paris, ont est quelques-uns à avoir des velléités de déménagement. Mais alors, où s’installer ? Suivez le guide.


En 2014, le magazine We Demain et l’association Respire ont classé les plus grandes villes d’Europe selon le nombre de jours (cumulés sur l’année) pendant lesquels elles ont dépassé les seuils sanitaires de particules, de dioxyde d’azote et d’ozone. Sur cette carte, on remarque que la pollution est surtout concentrée sur le pourtour méditerranéen et la zone partagée par la Slovaquie, la République Tchèque, la Hongrie et la Roumanie.

Les contrées les plus épargnées sont la Norvège, la Suède, la Finlande et l’Angleterre. Une tendance confirmée par les sites Prev’Air et aqicn.org, qui référence les taux de pollution respectivement chaque jour et en temps réel.

Les vagues de pollution sont très évolutives (et dépendent aussi souvent de la météo), mais on remarque une récurrence sur cette ligne méditerranéenne, de la côte est de l’Espagne jusqu’à la Grèce, en passant par le sud de la France et particulièrement le nord de l’Italie. Et encore une fois, ces nuages particulièrement violents qui asphyxient les pays au sud de la Pologne.

Relevés du 16 février / Prev'Air

Relevés du 20 février / Prev'Air

Relevés du 23 février / Prev'Air

Notre conseil donc : partez vous réfugier en Scandinavie, au nord du Royaume-Uni ou au centre de la France, qui semblent définitivement stables dans leur rôle d’enclave respirable... Ou engagez-vous dans un chez-vous plus vert et responsable. Ça peut être une bonne idée ça aussi.