Les chroniques d’une féministe illustrées

undefined 23 mai 2018 undefined 16h04

Olivia

Avec sa newsletter féministe Les Glorieuses créée il y a trois ans, Rebecca Amsellem questionne chaque semaine la notion d'égalité au sein de notre société. Sa principale démarche ? Déculpabiliser les femmes. Dans son livre Les Glorieuses, chroniques d’une féministe, publié mi-avril, elle mêle expériences personnelles et réflexions féministes. Des propos que Clémentine du Pontavice a illustrés avec son trait poétique dans des dessins qui seront exposés à La manufacture parisienne dès le 29 mai.


Quoi de mieux pour illustrer un propos qu'un dessin subtil et élégant ? Partant de ce postulat, Rebecca Amsellem a invité Clémentine du Pontavice, illustratrice de la newsletter depuis un an déjà, à utiliser ses crayons et pinceaux pour donner encore plus de vie au message qu'elle délivre dans son premier livre, Les Glorieuses, chroniques d’une féministe

© Clémentine du Pontavice

Dès le 29 mai, l’ensemble des dessins seront exposés à La manufacture parisienne, mi-galerie mi-boutique de déco, dans le 18e. Une exposition qui donnera, selon Clémentine, une autre perspective à ses dessins. Comme l’explique l'illustratrice, « Dans la réalité les illustrations sont plus petites que dans le livre, se perçoit ainsi une délicatesse qui n’est pas la même, c’est aussi intéressant de les voir côte à côte, elles seront toutes exposées dans des petits cadres sur le même mur ». Car si ces dessins viennent enrichir le propos de Rebecca, ils racontent aussi une histoire seuls, explique l’artiste. 

© Clémentine du Pontavice

Des illustrations qui peuvent être vues indépendamment certes, mais qui ont vraiment été faites à partir des Chroniques de Rebecca. « À la lecture des textes, j’ai en général des images qui me viennent, des intuitions, j’essaye de ne pas trop intellectualiser, quand le lecteur regarde, je veux que ce soit aussi immédiat que ça l’a été quand j’ai lu », souligne Clémentine. 

© Clémentine du Pontavice

Une inspiration qu'elle tire probablement des mots qui résonnent chez elle, dans lesquels elle se reconnaît. « Rebecca dit des choses que je pense depuis très longtemps et que je n’ai pas forcément osé dire, mais je trouve que les trentenaires le disent de façon très naturelle, je suis très engagée dans la forme mais je ne viens pas positionner les choses de manière brute. »

© Clémentine du Pontavice

Clémentine, 41 ans, fait donc passer le message à sa façon, avec des dessins poétiques et délicats ; « ce qui est doux peut aussi être fort », insiste t-elle. Le plus important reste finalement cette ambition féministe. « Je trouve que c’est vraiment un travail d’équipe et qu’on doit s’entraider entre génération ».

Inspirant.


Exposition Les glorieuses
La manufacture parisienne

93, rue Marcadet – 18e 
À partir du 29 mai