Des arrêts de bus sur-mesure pour lutter contre les violences sexuelles

undefined 22 janvier 2018 undefined 11h48

Camille H

Valérie Pécresse a annoncé l'expérimentation dès février d'arrêts à la demande dans les bus de nuit. En gros, hommes et femmes pourront descendre à mi-chemin entre deux arrêts pour se rapprocher de chez eux ; ceci afin de lutter contre les agressions sexuelles. Reste à savoir si, en pratique, tout roule.


« Avec l'expérimentation de l'arrêt à la demande dans les bus de nuit, nous allons permettre aux voyageurs de descendre à leur demande, au plus près de leur domicile, évitant ainsi les agressions sur le trajet entre l'arrêt de bus et leur domicile », a déclaré Valérie Pécresse, présidente LR de la région Ile-de-France, au micro du Grand Jury d'RTL. Elle raconte d'ailleurs que cette demande très spécifique lui a été faite de nombreuses fois par des femmes pour la plupart issues des quartiers populaires d'Ile-de-France.

Afin d'éviter les agressions sur le chemin de leur domicile, les femmes mais aussi les hommes pourront donc demander dès février, et ce sur une dizaine de lignes de bus de nuit, que le bus s'arrête au plus près, en dehors des arrêts conventionnels, histoire de raccourcir le trajet. « L'intérêt, c'est d'éviter ces agressions qui ont lieu sur le chemin du retour », poursuit Valérie Pécresse. L'arrêt des bus à la demande pourrait être généralisé si « l'expérimentation est concluante » et « ne se traduit pas par une gêne systématique du conducteur », promet la présidente de la région Ile-de-France. Affaire à suivre donc...