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On a visité le nouveau centre d’hébergement humanitaire pour migrants

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undefined undefined 19 janvier 2017 undefined 18h34

Tiana Rafali-Clausse

Après un trajet d’une heure à l’aube, me voilà à Ivry-sur-Seine. C’est dans cette petite ville de banlieue, au sud de Paris, qu’a ouvert le 19 janvier le nouveau Centre humanitaire pour migrants, après celui de Paris-Nord. Nous l’avons découvert en avant-première. 


Après avoir enfilé un gilet jaune et un casque blanc de chantier, nous voilà guidés par l’équipe d’Emmaüs Solidarité, partenaire et associé de la Ville de Paris, de celle d’Ivry et de l’Etat dans la construction d’un nouveau centre pour d’accueil des migrants.

Après quelques enjambées à travers le vaste chantier, il est temps d’observer la nouvelle terre d’accueil des quelques 400 réfugiés. Le centre sera composé de 6 îlots d’hébergement de 67 personnes pensés comme des quartiers. Pour pouvoir apaiser au mieux les familles, les chambres seront modulables. Chaque quartier comportera des blocs sanitaires et des modules d’hébergement édifiés en bois, sur deux niveaux, et dont la disposition permettra aux ménages de s’approprier ce lieu de vie.

 

« Plus qu’un centre d’hébergement, il faut donner à ces familles une bulle dans laquelle se reconstruire, s’apaiser. Ils ont vécu l’horreur, des traumatismes. Cet endroit est un lieu de repos avant tout » explique Aurélie El Hassak Marzorati, directrice adjointe d’Emmaüs Solidarité. D’ailleurs, la première phase d’ouverture accueillera 91 personnes, essentiellement des femmes isolées et des couples, dès le 19 janvier. Les travaux de la seconde zone seront terminés mi-février et la fin des travaux est prévue pour mi-mars, date à laquelle le site atteindra sa capacité totale.

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Pour accompagner ces personnes dans la reconstruction de leur vie, Emmaus Solidarité a recruté une équipe de 83 salariés, dont certains migrants ayant obtenu le statut de réfugiés (belle histoire), présents sur le site 7j/7 et 24h/24. A ces aides précieuses viennent s’ajouter des généralistes, puéricultrices, pédiatres de Médecins du Monde, Pédiatres du Monde, et Gynécologie Sans Frontières. Des cours assurés par des enseignants volontaires seront donnés aux plus jeunes dans le but de leur donner toutes les clés de la réussite. 

 

Une initiative qui ne mérite que d’être saluée. 


Crédit photos : © Valentine Guichardaz-Versini