Chaque année, on nous bassine avec cette histoire de Blue Monday, jour soit-disant le plus déprimant de l'année, comme si on avait besoin d'un prétexte pour se sentir plus fatigué et plus déprimé que tous les autres lundis du mois. Ne vous laissez pas avoir : il s'agit d'un gros coup de comm' mis en place par une agence de voyage il y a des années de ça. On vous explique.
D'une formule mathémagique...
C’est le psychologue gallois Cliff Arnall qui aurait "découvert" que le troisième lundi du mois de janvier était le plus déprimant de l’année. Au moyen d’une formule "mathématique", il aurait déterminé que c’était le jour qui comptabilisait le plus de facteurs négatifs. Retour de week-end, températures glaciales, dettes de Noël, désillusion face aux bonnes résolutions et perspective de congés lointaine… bref, tout le package.
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...à la commande d'une agence de voyage
Sauf que ces facteurs – qui n’ont rien de scientifique – ne pourront jamais créer une déprime anniversaire, générale et simultanée, de la population mondiale. Cliff Arnall l’admettra lui-même quelques années plus tard. Cette démarche scientifique douteuse avait en réalité été commandée par une agence de voyages, pour promouvoir ses départs au soleil anti-déprime. Les petits malins.
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Donc certes, on entame une nouvelle semaine de taf, on se les gèle, on est endetté·es jusqu’au bonnet et on a recommencé à se goinfrer de tout, et surtout de n’importe quoi. Mais du coup on tient un combo chocolat chaud-fondue savoyarde du tonnerre, on peut shopper sans se ruiner avec les soldes, on perd des kilos grâce à la vague de froid, et il faut l’avouer, ils ont quand même quelque chose d’attachant ces gremlins qui reniflent dans l'open space, là. En somme, aucune raison de déprimer : voyez plutôt la vie en rose Bonbon !