Quoi vous n'avez pas entendu parler de ce film ? Mais vous êtes complètement à la masse dites ! Réveillez-vous maintenant, et écoutez-moi égrener les doux noms qui en composent le casting : Natalie Portman, Lily-Rose Depp, et parce qu'il en faut quand même un peu pour les filles, Louis Garrel.
On pourrait clairement arrêter notre article là et vous balancer la bande-annonce, mais on va quand même vous en dire un peu plus sur les raisons de notre enthousiasme démesuré.
Le casting : Assez sceptique à la base, comme tout le monde, devant le talent toujours prétendu des "fils et filles de", je devrais trouver ici au moins deux motifs sur trois de vouer le film à l'opprobre. On sait tous comment Louis Garrel est arrivé dans le milieu du cinéma, et que dire des parents de la juvénile Lily-Rose... Cependant, un rapide coup d'œil à la bande-annonce m'a fait changé d'avis. Non seulement Natalie Portman et la jeune Lily sont belles comme le jour (Claude, si tu nous entends), mais en plus la réalisatrice semble avoir trouvé le moyen de les sublimer en plaçant son intrigue dans les années 30, époque bénie où les étoffes se faisaient légères et les tenues élégantes, contrairement au climat politique ayant cours en Europe.
La réal : Troisième film de Rebecca Zlotowski après les très beaux Belle Épine et Grand Central, Planetarium s'inscrit dans la continuité d'un talent certain de sa réalisatrice pour filmer la beauté, que ce soit celle des êtres - Léa Seydoux ou Tahar Rahim précédemment - ou celle, plus diffuse, de la nature, des décors environnants ses histoires.
Le pitch : Quelques années avant la Seconde Guerre mondiale, deux jeunes médiums américaines (Natalie n'a pas d'âge) finissent une tournée mondiale, quand un producteur de cinéma juif s'entiche d'elles et les engage pour tourner un film. Cinéma, amour, ésotérisme, politique, tout est réuni pour assister à un magnifique déferlement de passions. Même Louis Garrel a une classe folle. Constatez plutôt :
Planetarium
Drame de Rebecca Zlotowski
Sortie le 16 novembre 2016