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La vasque olympique sera réinstallée au jardin des Tuileries tous les étés jusqu’en 2028

undefined undefined 1 janvier 2025 undefined 13h00

undefined undefined 31 janvier 2025 undefined 17h29

Flora Gendrault

Elle avait hypnotisé les spectateur·rices venu·es la voir s’envoler au jardin des Tuileries chaque soir durant les JO de Paris, puis avait été retirée à la fin des Paralympiques, et depuis, la question autour de son sort restait entière. Mystère résolu : la vasque olympique sera réinstallée au même endroit trois étés de suite, jusqu’aux JO de Los Angeles en 2028. Une décision du ministère des Sports, rendue publique par Franceinfo ce vendredi 31 janvier. 


La vasque olympique, une nouvelle tradition estivale

Effrayé·e par l’afflux de touristes prédit lors des JO, vous aviez déserté la capitale, puis regretté de n’avoir pu admirer la vasque qu’à travers les reportages de France 2 ? Bonne nouvelle : l’anneau-flamme retrouvera sa place dans le ciel à partir du 23 juin prochain et jusqu’au 14 septembre. 

« Elle reviendra chaque été. De la Fête de la musique à la Fête du sport, jusqu’aux Jeux de Los Angeles », a posté Emmanuel Macron sur X ce vendredi au matin. Le chef de l’État a pris part à l’initiative, aux côtés de la ministre de la Culture, Rachida Dati, et de la maire de Paris, Anne Hidalgo. Leur objectif : « Faire revivre la magie de l’élévation dans le ciel de Paris », alors que la vasque olympique est devenue un symbole de l’engouement populaire ressenti lors des Jeux. 


2,5 millions d’euros pour rallumer la flamme 

La flamme renaît, oui, mais sous conditions. Selon le règlement du Comité international olympique (CIO), elle ne peut briller en dehors de la période des Jeux. Toutefois, une exception a été accordée à Paris : la vasque, 100% électrique, pourra être rallumée, mais ne pourra être présentée comme la "flamme olympique". Elle changera également de couleur, pour reprendre la lumière blanche qu’elle avait émise lors de la parade des champions le 14 septembre, abandonnant définitivement le jaune arboré lors des JO. 

Le coût de cette remise en fonction est estimé à 2,5 millions d’euros. Une partie du financement pourrait être assurée par les excédents budgétaires dégagés par le Comité d’organisation des Jeux de Paris (Cojo), toujours selon les sources de Franceinfo.