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Les travaux du Palais Garnier et de l’Opéra Bastille fixés à 450 millions d’euros

undefined undefined 4 septembre 2025 undefined 12h00

undefined undefined 4 septembre 2025 undefined 12h12

Maria Sumalla

Le grand chantier de l’Opéra national de Paris s’apprête à être lancé. Annoncé en octobre dernier – et voulu par Emmanuel Macron – le projet de modernisation du Palais Garnier et de l’Opéra Bastille se précise. Le ministère de la culture a fixé l’addition ce mardi 2 septembre : 450 millions d’euros d’ici 2032. Ce vaste plan impliquera des mois de fermetures temporaires pour les deux scènes, mais l’ambition est claire : offrir à l’Opéra national de Paris des équipements à la hauteur de son prestige. 


Le renouveau du Palais Garnier et de l’Opéra Bastille

L’Opéra national de Paris se prépare donc à un lifting d’envergure : modernisation des outils scéniques du Palais Garnier et de Bastille, mais aussi amélioration des espaces de travail pour les artistes et salariés, précise Le Parisien. L’Opéra Bastille, inauguré en 1989, sera au cœur du projet avec la création de nouveaux espaces accueillant ateliers, expositions et lieux de convivialité, attendus à partir de 2030.Pour concevoir ces nouveaux espaces, un concours international d’architecture sera lancé dès l’automne. Mais le chantier ne s’arrête pas aux deux salles, puisqu’il concernera aussi les ateliers de stockage des décors de Berthier, à l’ouest de Paris, ainsi que l’École de danse de Nanterre


Une addition salée à 450 millions d’euros 

Les travaux de modernisation vont obliger les deux temples lyriques de la capitale à fermer tour à tour pendant deux ans : le Palais Garnier de mi-2027 à mi-2029, puis l’Opéra Bastille de 2030 à 2032, a précisé la ministre de la Culture Rachida Dati. L’bjectif ? Donner un nouveau souffle à ces lieux emblématiques, tout en garantissant leur rayonnement pour les décennies à venir.

Le budget est désormais fixé à 450 millions d’euros. Un quart sera pris en charge par l’État, le reste financé par les réserves propres de l’Opéra et le mécénat. Chanel apporte 50 millions d’euros, tandis que BNP Paribas et sa Fondation comptent aussi parmi les soutiens. Une rénovation ambitieuse, où l’art et l’économie s’accordent au diapason.