Imaginez un peu la scène : à Paris, vous montez dans une capsule dernière génération. Vous vous installez confortablement, et vous lancez un épisode de votre série préférée. À peine le générique d’intro terminé, vous relevez la tête, pour découvrir que vous êtes déjà… à l’autre bout de la France (ou presque). Le rêve de tout urbain un peu trop pressé ou passionné de nouvelles technologies, non ? Et il pourrait bientôt devenir réalité.
Direction le futur
Si l’on vous disait que, d’ici quelques mois, il sera plus rapide de faire un Paris/Lyon qu’un Charles-de-Gaulle-Étoile/Bastille, vous nous traiteriez sûrement de fous complètement à la ramasse. Pourtant, c’est le projet sur lequel planchent depuis quelques années maintenant différentes compagnies et universités internationales, dont l’École des Mines. Le projet "FluxJet", qui s’intéresse à la portion entre Paris et Lyon, pourrait être disponible plus vite que prévu. Au programme, une sorte de train supersonique, capsule propulsée sous vide dans un tunnel à une vitesse de plus de 1000 km/h. Un mode de déplacement permettant les trajets les plus rapides jamais envisagés, qui se heurte cependant à quelques contraintes.
The future of transport: France is building a magnetically levitated hyperloop test track. #innovation #tech #constructionpic.twitter.com/8sjDbxoeiV
— Precision Homes (@PrecisionHomes_) June 30, 2018
Un rêve irréalisable, ou un cauchemar à portée de main ?
Sur le papier, on ne va pas vous mentir, on trouve la perspective d’un trajet de train pour aller se faire un bouchon en un petit quart d’heure assez alléchante. Dans les faits cependant, ce projet présente tout de même quelques inconvénients. Notamment parce qu’il demande de pouvoir construire un tunnel sans aucune courbe sur des centaines de kilomètres. Un chantier qui nécessite des matériaux, et fait un peu fi des contraintes environnementales. Et pour un moyen de transport électrique qui se revendique très écolo, c’est pas top. Vient aussi la question du prix. Car compte tenu de la logistique et du gain de temps, on imagine que cet Hyperloop ne sera pas accessible au premier venu. Du coup, finalement, on se dit que 2h de TGV c’est déjà pas si mal, et qu’au pire, on passe chez Trenitalia.
Possible #HyperloopOne routes in the US. For Europe Amsterdam-Brussels-Paris-Lyon-Barcelona would be a great route. #Hyperloop pic.twitter.com/xVIfrqNBy9
— Martijn van Dalen (@MGvanDalen) June 7, 2017
