kdkd

Techno Parade 2025 : l’événement annulé pour la deuxième année consécutive

undefined undefined 17 juillet 2025 undefined 18h00

undefined undefined 17 juillet 2025 undefined 18h53

Flora Gendrault

Les fans de musique électronique ne retrouveront pas la Techno Parade de sitôt. Déjà annulé en 2024 en raison de la tenue des Jeux olympiques, l’association Technopol annonce ce jeudi 17 juillet n’avoir pas pu rassembler le budget nécessaire pour relancer l’événement, historiquement organisé à la fin du mois de septembre. Cette grande manifestation gratuite et populaire, qui avait soufflé sa 25e bougie en présence de 400 000 personnes en 2023, ne verra donc pas le jour cette année.


La Techno Parade abandonnée par les sponsors 

Deux mois avant l’événement, c’est un coup de massue pour Technopol, qui pensait parvenir à boucler son budget pour relancer cet événement incontournable de la rentrée. La Techno Parade est « principalement soutenu(e) par les marques privées, or celles-ci sont de plus en plus difficiles à mobiliser, explique l’association dans un communiqué. Nous avons donc pris la décision de repenser notre modèle de financement, travailler avec des partenaires sur le long terme, afin de préserver notre événement et le faire vivre sur la durée. » Créé en 1998 sous l’impulsion de Jack Lang, alors ministre de la Culture, c’est la cinquième fois de son existence que l’événement est annulé (suite aux attentats du 11 septembre 2001, la crise du covid, puis les JO). 


La promesse d’une édition inoubliable en 2026

Pour autant, que les noctambules, raveurs, fans de house, drum'n'bass, trance et autres habitué·es de la Techno Parade se rassurent : Technopol leur promet un retour de l’événement en grande pompe en 2026. « L’objectif est clair. La prochaine édition aura lieu en 2026, cette année étant marquée par une réflexion avec les partenaires publics et privés sur un modèle renouvelé et tout aussi ambitieux de la Techno Parade, plus de 25 ans après sa création », souligne l’association dans son communiqué.

Après deux ans à plat, autant dire que la barre sera placée très haut avec « l’inscription des Musiques électroniques françaises à l’inventaire national du Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco ». Une mesure symbolique qui porte la volonté de lutter contre la stigmatisation de ce genre musical un peu marginalisé, dont l’histoire, largement liée à celle des clubs, est à découvrir au fil de la nouvelle exposition estivale du Grand Palais Immersif. Pour se consoler, un peu, et se déhancher, beaucoup. 

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Technopol (@technopol_asso)