Alors qu’une femme meurt toutes les 9 minutes d’un avortement clandestin, le premier syndicat de gynécos de France a eu l’immonde idée de faire une grève des IVG pour que l’on ne touche pas à son système d’assurances. Une annonce hallucinante qui nous scandalise.
Pour faire pression sur le gouvernement et augmenter le montant alloué au fonds FAPDS, l’ancien président du Syngof (premier syndicat de gynécos de France) a donné l’ordre aux médecins adhérents d’arrêter la pratique des IVG. Une stratégie médiatique qui consiste à instrumentaliser nos corps pour obtenir gain de cause.
Le @SYNGOF menace de faire grève de l'IVG. Ils auraient pu faire la grève des frottis, non... grève de l'IVG... De la part même du syndicat de @BdeRochambeau qui qualifie l'IVG d'homicide ! C'est un délit d'entrave à l'IVG, contraire à toute déontologie médicale @ordre_medecins pic.twitter.com/zG1lzNEf5M
— Osez le féminisme ! (@osezlefeminisme) 13 mars 2019
Le syndicat a alors obtenu une réponse d’Agnès Buzyn, la ministre de la Santé : « En aucun cas une telle prise en otage des femmes ne peut servir de levier de négociation ou de médiatisation. » Il est grand temps de nous lâcher les ovaires !