Ce lundi 6 mars, la Première ministre s’est exprimée sur le plateau de « C à vous », en fin d’émission, elle a annoncé le projet de remboursement par la sécurité sociale des protections hygiéniques réutilisables, d’ici un an. En 2024, toutes les femmes âgées de moins de 25 ans, pourront se faire rembourser leurs protections réutilisables, à condition de les acheter en pharmacie, le tout « sans ordonnance ». Parmi les protections réutilisables on retrouve la culotte menstruelle ou la coupe menstruelle, dite “cup”. Élisabeth Borne a ajouté qu’il lui semblait « impensable que les femmes ne puissent pas avoir les protections dont elles ont besoin et qu’elles souhaitent ».
Une hausse de la précarité menstruelle
Depuis la rentrée de septembre 2021, le gouvernement propose des protections hygiéniques gratuites pour les étudiantes, sur les campus. Financés par la CVEC (Contribution de Vie Étudiante et de Campus), 1500 distributeurs ont été mis en place dans les universités. Pourtant, en France, près de 4 millions de femmes sont touchées par la précarité menstruelle, près de deux fois plus qu’en 2021, d’après une récente enquête de l’association Règles élémentaires.
Aussi, depuis le 1er janvier 2023, la composition des serviettes hygiéniques est obligatoirement renseignée sur l’emballage des produits, ce qui permet plus de transparence vis -à-vis de la présence de produits nocifs et chimiques.