Excédé par les plaintes des citadins, le maire de Gajac, Bruno Dionis, a poussé un coup de gueule dans une lettre ouverte aux parlementaires français. Son but : plaider la cause des bruits ruraux.
« Que le chant du coq, l'aboiement familier du chien, la cloche de l'église, le meuglement des vaches, le braiment de l'âne et le pépiement des oiseaux soient proclamés patrimoine mondial », voilà ce que réclame Bruno Dionis. La campagne est un tout, qu'il faut accepter dans son ensemble ; toutefois, les plaintes des gens qui décident de s'installer en milieu rural sont de plus en plus nombreuses.
Un comportement que Bruno Dionis, qui a toujours vécu à la campagne, « n'arrive pas à comprendre ». Il prend l'exemple de Grignols en Dordogne où des habitants ont été condamnés à vider leur mare parce que le bruit des grenouilles embêtait le voisin. Ou lorsque des locataires de gîte avaient demandé à ce que la sonnerie des cloches soit décalée afin de ne pas perturber leur grasse matinée... On aura tout vu.
Si la proposition de Bruno Dionis paraît totalement insolite, elle est toutefois largement soutenue par plusieurs élus locaux comme le maire LR de Sauveterre-de-Guyenne (Gironde), Yves d'Amécourt !
Total soutien à Bruno Dionis du Séjour, Maire de Gajac(33), qui demande que le chant du coq, le meuglement des vaches, les cloches qui sonnent et d’autres bruits de campagne soient inscrits au patrimoine national : « Les petites communes se retrouvent face à des emmerdeurs ! »
— Yves d'Amécourt (@yvesdamecourt) 9 mai 2019