Paris : l’épidémie de coronavirus en grande baisse de vitesse

undefined 16 novembre 2020 undefined 18h58

Lisa B

« La situation sanitaire s'améliore de façon assez spectaculaire. Les Parisiens respectent très bien ce confinement, ces efforts très contraignants payent », a déclaré Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo, ce dimanche 15 novembre sur France 3. La courbe des contaminations de la deuxième vague dans la capitale se fait de plus en plus basse depuis les restrictions du couvre-feu et du reconfinement.

Le site Météo-Covid a publié une infographie révélant la chute de propagation du virus. Actuellement, le nombre de nouveaux cas quotidiens détectés s'établit à 588 malades, alors que celui-ci s’élevait à 1910 cas le 27 octobre dernier. Et autre bonne nouvelle ? cette baisse concerne l'ensemble des indicateurs parisiens (des plus jeunes aux plus vieux, mais aussi les cas d’urgences ou de positivité et de reproduction). Le taux d'incidence – soit le nombre de nouveaux cas pour 100 000 habitants sur une semaine – est ainsi repassé sous le seuil d'alerte maximale fixé par le gouvernement (191 contre 250). 

Toujours selon Météo-Covid, le nombre quotidien de nouveaux patients Covid admis à l’hôpital diminue doucement, à l’instar du nombre des nouveaux malades entrant dans les services de réanimation.

Le taux d'occupation des lits reste encore toutefois bien trop élevé avec 96,5 % des lits de réa ou de soins critiques occupés par des patients Covid. Le nombre de décès reste encore très élevé, ayant atteint les 10 000 morts du Covid en région parisienne depuis le début de l'épidémie ce dimanche 15 novembre.


À quoi explique-t-on cela ?

Le reconfinement imposé le 30 octobre dernier semble bien porter ses fruits. Une autre hypothèse soumet l’idée que l'immunité collective aurait pu être acquise par les Parisiens au cours de ces deux vagues d’épidémie.

Le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, a expliqué : « C'est un sujet très chaud que nous avons sur la table avec nos collègues européens et qui pose la question de l'immunité collective à Paris, mais aussi à Londres ou à Rotterdam... Faut-il attendre qu'au moins 50 % d'une population soit immunisée pour pouvoir commencer à maîtriser le virus ? Ou peut-on se contenter d'environ 25 % ? ».

Affaire à suivre de près !