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Paris 2024 : la sculpture officielle des Jeux dévoilée ce dimanche

undefined undefined 24 juin 2024 undefined 12h16

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Clémence Varène

Alors que les athlètes se préparent activement à la compétition qui arrive, il semblerait que les artistes aussi soient sur le pied de guerre à l’approche de la compétition. Et si les expositions dédiées au sport se multiplient dans la capitale, un lien indéfectible vient de se créer entre art et JO 2024, suite à l'installation d’une sculpture symbole au cœur du 8e, dans le jardin Charles-Aznavour. Une œuvre forte, dont on vous révèle tous les secrets.


Une création engagée

La statue, présentée au public ce dimanche 23 juin dans l’après-midi, représente une jeune femme noire, assise. Dans sa paume gauche, elle porte une flamme dorée, seule touche de couleur et hommage assez évident à la flamme olympique. Dans sa main droite, un rameau d’olivier, qui symbolise la paix, valeur essentielle et fondamentale des Jeux.

Intitulée Salon, l’œuvre contient également 6 sièges, disposés en cercle à partir de la jeune femme, autour des anneaux olympiques au sol. Une disposition très parlante, qui symbolise à la fois la volonté de rassembler, mais aussi celle de faire des JO un événement multiculturel. En effet, 5 des chaises disposées évoquent différents continents : l'Afrique de l’Ouest, l’Amérique du Sud, La Chine, et l’Europe (deux fois). La 6e, quant à elle, inspirée d’un siège antique, rappelle les origines de la compétition.

À travers son travail, l’artiste Alison Saar, très connue pour son art engagé, met aussi la planète à l’honneur. Sa création, réalisée à partir d’un mélange de cuivre et de roche volcanique, résiste aux intempéries, mais aussi aux polluants environnementaux, pour durer dans le temps. La statue a été confectionnée entièrement en France, dans le Puy-de-Dôme, pour mettre en valeur l’artisanat local et réduire son empreinte carbone. Une œuvre marquante donc, qui résume assez bien à elle seule la dimension humaine et populaire, et surtout les rêves de paix de cette compétition si décriée (surtout ces derniers temps) que sont les JO.


Salon

Jardin Charles-Aznavour – 8e