Alors que les athlètes se préparent activement à la compétition qui arrive, il semblerait que les artistes aussi soient sur le pied de guerre à l’approche de la compétition. Et si les expositions dédiées au sport se multiplient dans la capitale, un lien indéfectible vient de se créer entre art et JO 2024, suite à l'installation d’une sculpture symbole au cœur du 8e, dans le jardin Charles-Aznavour. Une œuvre forte, dont on vous révèle tous les secrets.
Une création engagée
La statue, présentée au public ce dimanche 23 juin dans l’après-midi, représente une jeune femme noire, assise. Dans sa paume gauche, elle porte une flamme dorée, seule touche de couleur et hommage assez évident à la flamme olympique. Dans sa main droite, un rameau d’olivier, qui symbolise la paix, valeur essentielle et fondamentale des Jeux.
[#JournéeOlympique]
— FranceOlympique (@FranceOlympique) June 23, 2024
Dévoilement de la sculpture olympique installée dans le jardin Aznavour, en présence Thomas Bach, président du CIO, David Lappartient, président du CNOSF, Jeanne D'Hauteserre, maire du 8e arrondissement, et de l'artiste américaine Alison Saar.
Cette œuvre,… pic.twitter.com/pqnun8GRyF
Intitulée Salon, l’œuvre contient également 6 sièges, disposés en cercle à partir de la jeune femme, autour des anneaux olympiques au sol. Une disposition très parlante, qui symbolise à la fois la volonté de rassembler, mais aussi celle de faire des JO un événement multiculturel. En effet, 5 des chaises disposées évoquent différents continents : l'Afrique de l’Ouest, l’Amérique du Sud, La Chine, et l’Europe (deux fois). La 6e, quant à elle, inspirée d’un siège antique, rappelle les origines de la compétition.
À travers son travail, l’artiste Alison Saar, très connue pour son art engagé, met aussi la planète à l’honneur. Sa création, réalisée à partir d’un mélange de cuivre et de roche volcanique, résiste aux intempéries, mais aussi aux polluants environnementaux, pour durer dans le temps. La statue a été confectionnée entièrement en France, dans le Puy-de-Dôme, pour mettre en valeur l’artisanat local et réduire son empreinte carbone. Une œuvre marquante donc, qui résume assez bien à elle seule la dimension humaine et populaire, et surtout les rêves de paix de cette compétition si décriée (surtout ces derniers temps) que sont les JO.
Sculpture olympique de Paris 2024 : d'une fonderie auvergnate aux jardins des Champs-Élysées.
— Rédaction de France Culture (@FC_actu) June 22, 2024
Une oeuvre pérenne réalisée par la plasticienne 🇺🇸 Alison Saar.
Reportage dans le Puy-de-Dôme et explications du CIO sur ce projet artistique https://t.co/6s6e1ScOFv pic.twitter.com/4w8OPXfibJ
Salon
Jardin Charles-Aznavour – 8e
