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Métro : avec ses 256 marches, cet escalator est le plus long de Paris

undefined undefined 8 décembre 2025 undefined 15h35

undefined undefined 8 décembre 2025 undefined 19h09

Clémence Varène

Si, comme nous, vous êtes devenus des experts dans l’art de trouver votre chemin dans le labyrinthe que représente parfois les couloirs du métro, vous l’avez sûrement constaté, ces derniers ne sont pas toujours l’endroit le plus fun du monde. Et pour cause, faire une correspondance ou sortir d’une station demande parfois de faire un marathon en tapis roulants ou de gravir des sommets dignes de l’Everest. C’est par exemple le cas de cette station du 19e qui compte le plus grand escalator de Paris.


Toujours plus

Quand on s’intéresse un peu à l’histoire du métro, et à ses anecdotes insolites, certains chiffres sortent tout de suite du lot. 24,3 — le nombre de kilomètres de la 8, la ligne la plus longue de Paris pour l’instant —, 52 — comme la profondeur en mètres de la station Saint-Maur - Créteil, la plus basse du réseau —, 4 000 — le nombre de panneaux de signalisations dans les stations et à bord des trains —, ou encore 50 793 790 — soit le nombre de voyageurs qui passent chaque jour à la gare du Nord. Eh bien aujourd’hui, on rallonge un peu la liste avec 256, le nombre de marches que compte l’escalator de la station… Place des Fêtes !


Une station au sommet

Et oui, n’en déplaise aux petits malins qui pensaient déjà qu’on allait vous parler encore une fois de la station Abbesses, la plus profonde de la capitale (intra muros), c’est bien à Place des Fêtes que se trouve cette prouesse technologique. Car si le quai se trouve moins bas, seulement 27 mètres sous terre, contre 36 pour Abbesses — chez cette dernière, il n’y a tout simplement pas d’escalator, faute de dénivelé trop important. Un problème similaire c’était d’ailleurs dans un premier temps posé à Place des Fêtes, qui avait donc eu droit à des ascenceurs, avant que ces derniers ne soient remplacés par les fameux escaliers, débouchant sur deux entrées en bétons armés qui servaient d’abri anti-bombardement pendant la Seconde Guerre mondiale. Et hop, deux anecdotes pour le prix d’une, ne nous remerciez pas !