Un terrain de 2032 m2 au cœur du 7e arrondissement, un bâtiment sur rue, une cour intérieure, une demeure à l'arrière, un énorme jardin lui-même entouré d’autres jardin… Nul doute, il s’agit certainement de la dernière propriété de cette importance encore disponible sur le marché immobilier parisien. Situé à deux pas des Invalides et du Bon Marché, elle était jadis la demeure voisine de l’appartement d’Yves Saint Laurent et Pierre Bergé. Un véritable bijou brut dans la ville, laissé complètement à l’abandon depuis près d'une trentaine d'années et qui gardait derrière ses volets fermés le mystère du corps d'un homme qui vient tout juste d'être découvert.
Un cadavre dans la cave
C'est en sécurisant l'édifice avant sa rénovation en février dernier que des techniciens font une découverte macabre ; celle d'un cadavre momifié et plongé sous des planches et des gravats dans l'une des caves de la bâtisse. La brigade criminelle, immédiatement appelée sur les lieux, a pu commencer une enquête préliminaire, ordonnée par le Parquet de Paris, afin de lever le voile sur l'identité de l'homme retrouvé et les circonstances de sa mort.
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Le corps portait des traces de blessure par arme blanche
L'identité de l'homme, un certain Jean-Pierre Renaud, a permis de faire remonter sa mort à une trentaine d'années. Les traces de fractures et de blessures par arme blanche retrouvées sur le cadavre accréditent l'hypothèse d'un homicide volontaire.
« Ce serait plutôt un homme qu’on peut classer dans les SDF, avec des problèmes d’alcool. Il semblerait que ce soit une baston entre marginaux. C’était un peu un squat, à ce moment-là. Mais on ne sait pas encore s’il a été tué sur place. Trente ans après, s’il s’agit d’une bagarre entre SDF alcoolisés, il n’y aura pas forcément de réponse, et l’auteur est peut-être même déjà décédé », confie une source policière à nos confrères du Monde.
Une enquête difficile
Même si les enfants du défunt ont été retrouvés, depuis quelques mois l'enquête stagne. En effet, très peu d'indices ont pu être récoltés malgré une enquête de voisinage auprès des habitants les plus âgés du quartier.
L’avocat chargé de la vente aux enchères a lui-même été surpris lorsque les policiers l’ont contacté ; il leur a assuré ne pas avoir eu connaissance de cette cave. En effet, celle-ci n'apparaissait même pas dans les constatations d’huissier réalisées il y a quelques années et qui étaitent censées répertorier l'ensemble des pièces du bien immobilier...
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Un peu cher payée la maison hantée !