Les spermatozoïdes en grosse perte de vitesse

undefined 25 septembre 2018 undefined 17h05

Sarah Leris

Fatigués, moins mobiles, les spermatozoïdes sont la cible des pertubateurs endocriniens qui les dézinguent. Dans la nourriture, les biberons ou les emballages alimentaires, ces produits néfastes pour la santé sont partout. Entre malformations génitales, puberté précoce et augmentation du risque de cancer, ils sont à l'origine de maladies qui nous font flipper. Alerte ! 


Si tu n'étais pas au courant : le nombre de spermatozoïdes a chuté de 50% en 45 ans. Certes, tu n’étais pas né à l’époque, mais quand même, c’est badant. Selon une étude de l’European Society of Human Reproduction and Embryology datant de l’année dernière, en 1973, on comptait 99 millions de spermatozoïdes par millilitre chez l’homme adulte. Aujourd’hui, on tombe à 47 millions, soit une baisse d’environ 1% de spermatozoïdes chaque année.

Le bulletin de l’agence Santé Publique France du 3 juillet dernier conclut - après analyse de la baisse de spermatozoïdes chez des hommes français de 35 ans en moyenne - que « l’altération globale de la santé reproductive masculine en France est compatible avec notre exposition croissante aux perturbateurs endocriniens ». Que des bonnes nouvelles aujourd’hui !

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Remercie pour cette good news les perturbateurs endocriniens, présents absolument partout dans notre quotidien. Médocs, nourriture, plastique, encre, papier, boîtes de conserve… La contamination peut même se faire en touchant un ticket de caisse. Ces substances chimiques, étrangères à l’organisme, interférent avec le fonctionnement du système endocrinien (qui regroupe les organes sécrétant les hormones : thyroïde, ovaires, pancréas et… testicules). Bref, elles s’incrustent dans l’organisme et foutent tout en l’air, fabrication de sperme comprise.


Ces substances sont donc à l’origine de nombreux cas d’infertilité inexpliquée. Alors que l’on retrouve de plus en plus de branches hospitalières réservées aux traitements de ces cas (en particulier à Bordeaux, Créteil, Paris, Marseille ou encore Rennes), tu dois sûrement te dire qu'il suffirait simplement de ralentir l’exposition aux perturbateurs endocriniens pour inverser la tendance. Malheureusement, ce n’est pas si simple... Le mal est fait.


Les spermatozoïdes affaiblis ne reprendront pas du poil de la bête. De plus, les problèmes de fertilité sont héréditaires (on t’a prévenu qu’on n’avait que des bonnes nouvelles pour toi aujourd’hui). Tous les âges sont concernés. Pour essayer d'épargner les générations futures, tu n’as plus qu’à te débarrasser des perturbateurs endocriniens. Pour commencer, tu peux arrêter d’acheter des bouteilles en plastique en attendant notre guide pour tenter d'éliminer les perturbateurs endocriniens de ton quotidien.