Près de 10 000 étudiants de grandes écoles ont signé un manifeste pour un réveil écologique. Le mouvement a commencé à Paris au sein de HEC, Agro, Centrale Supélec, ENS Ulm, Polytechnique. L'idée ? Boycotter les entreprises les plus polluantes en refusant de travailler pour elles.
La révolution écologique est en marche ! « Malgré les multiples appels de la communauté scientifique, malgré les changements irréversibles d’ores et déjà observés à travers le monde, nos sociétés continuent leur trajectoire vers une catastrophe environnementale et humaine. » Voilà le constat de départ de ce manifeste écrit par des étudiants de grandes écoles. Ces derniers veulent inclure dans leur quotidien et leur métier une ambition sociale et environnementale. Un gros bon point !
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En signant ce manifeste, l'étudiant courageux sort de sa zone de confort et décide d'être en accord avec ses valeurs : « Au fur et à mesure que nous nous approchons de notre premier emploi, nous nous apercevons que le système dont nous faisons partie nous oriente vers des postes souvent incompatibles avec le fruit de nos réflexions ». Ainsi qu'avec les gestes du quotidien : « À quoi cela rime-t-il de se déplacer à vélo, quand on travaille pour une entreprise dont l'activité contribue à l'accélération du changement climatique ou de l'épuisement des ressources ? ».
Un sacrifice certain étant donné la forte demande d'embauche de la part de ces entreprises, mais non inéluctable, comme l'a confié Paul, co-auteur du manifeste, au micro de France Info : « Il y a forcément des effets négatifs à court terme sur la carrière, mais il y aussi énormément de possibilités enrichissantes sans être dans un travail particulièrement polluant. ».
En voilà une bonne philosophie et une bonne intiative ! Les étudiants appellent les entreprises à « placer les logiques écologiques au cœur de leur organisation et de leurs activités ». À la rédac', on signe tout de suite !