Les herbes aromatiques envahissent les toits de Paris

undefined 28 février 2017 undefined 00h00

Tiphaine

Vous avez toujours rêvé de faire pousser des plantes sur votre toit parisien ? Si vous aimez la menthe, le basilic, le cerfeuil, et toutes ces plantes aromatiques, réjouissez-vous ! trois projets devraient fleurir sur les toits de Paris en 2017 et 2018, à commencer par les toits de la Bourse.


En pleine crise de la pollution à Paris, ce projet nous a fait l'effet d'une grande bouffée d'air frais. Basilic, menthe, cerfeuil ou encore bourrache, les Parisiens vont bientôt pouvoir s'approvisionner en herbes fraîches ultra locales. Au total, une soixantaine de plantes aromatiques devraient être proposées. En plus des basiques, on retrouve celles aux saveurs originales comme la menthe chocolat ou la maritima, une herbe au goût d'huître seulement cultivée en Bretagne et au Japon. De quoi ravir tout ceux qui ont la main verte ! 

paris herbe aromatique basilic

Où et comment seront-elles cultivées ?

Sur les toits de Paris, en hydroponie, c'est-à-dire dans de petits bacs hors sol où la terre est remplacée par des billes d'argile enrichies en nutriments pour échapper à la pollution de la ville. Depuis 2016, le concept est testé sur le toit de l’usine Spring-Court, dans le 11e. Trois autres "toits cultivés" devraient voir le jour d'ici 2018 : les toits de la Bourse dans le 2e, la Ferme de Lachambeaudie, un site de la RATP (partenaire du projet) situé dans le 12e et la ferme Duperré dans le 3e. Au total, 1200 m2 des toits de Paris seront dédiés à la culture de ces herbes aromatiques !


Quid de la pollution ?

D'après des analyses effectuées en laboratoire, la start-up assure « la bonne qualité de ses produits avec notamment un taux en métaux lourds non détectable par les appareils de mesure ».


Qui se cache derrière le projet ? 

Aéromate, une jeune start-up spécialisée dans l’agriculture urbaine et qui a pour objectif de verdir les toits de Paris. Elle a été fondée à Paris par trois jeunes ingénieurs : Michel Delporte, Louise Douillet, et Théo Manesse, agés de 23 à 27 ans, et tous diplômés de l’école d’ingénieur Biotech de Paris. Leur projet est lauréat du concours "Les Parisculteurs".


On les aide ?
 

Aéromate espère récolter 5 000 euros via une plateforme de crowdfunding pour développer son projet. En échange, on gagne des graines, box aromatiques et des week-ends de formation dans le Gers. Pas mal non ?