shutterstock-1507053818

Météo : 2e mois de juin le plus chaud de l'histoire française enregistré en 2025

undefined undefined 3 juillet 2025 undefined 12h00

undefined undefined 3 juillet 2025 undefined 17h06

Clémence Varène

Alors que 2024 devenait il y a quelques mois l’année avec le plus fort taux de précipitations depuis 24 ans, 2025 bat un nouveau record météorologique, en hissant son mois de juin à la place du 2e le plus chaud de l’histoire, depuis la canicule de 2003. Des températures en moyenne 3,3°C supérieures à la moyenne ont été enregistrées, et ça ne laisse rien présager de bon pour la suite.


Une vague de chaleur intense

38° à Paris, 40° à Toulouse, ces derniers jours, le thermomètre est passé dans le rouge partout, exception faite de la pointe Bretagne (histoire de préserver le beurre). Des températures assez affolantes qui, si elles n’ont pas atteint le niveau de la canicule de 2003 (3,6° au-dessus des moyennes), ont tout de même pulvérisé le record de 2019. Preuve, s’il en fallait encore, du réchauffement climatique, cette période de canicule relativement longue est la 50e enregistrée depuis 1947, et la 33e du XXIe siècle. Cette vague de chaleur, qui a débuté aux alentours du 19 juin, a pris fin en ce tout début du mois de juillet, non sans laisser derrière elle un certain nombre de chiffres assez alarmants.


Des records dans tous les sens

Les températures enregistrées sur l'ensemble du mois (qui avait pourtant commencé assez fraîchement) ont ainsi dépassé de 3,3° les températures moyennes pour cette période. Un record peu étonnant, quand on sait que la barre des 40° a été franchie 5 jours au cours du mois, ce qui est très rare. De la même manière, le nombre de jours consécutifs au-dessus de la barre des 35° dans une même ville est très inhabituel pour la saison : 11 à Avignon – le record, établi en 2019, était de 7 –, 9 à Toulouse ou à Nîmes, et même 4 à Colmar. Dernier funeste record enregistré cette année, la journée du 30 juin fait une entrée fracassante dans le top 11 des journées les plus chaudes jamais connues en France depuis 1947. Une augmentation de la température qui va malheureusement de pair avec un recul du taux de précipitation, laissant présager un été extrêmement sec…