Pas contents ! C'est ce que scandaient plus ou moins les habitants du 16e lundi 14 mars lors d'une réunion publique organisée par le maire Claude Goasguen, sur la présentation d'un projet de centre d'hébergement d'urgence dans le 16e. Les riverains n'en veulent pas et le font savoir.
Pourtant, ce projet de 6 bâtiments modulables, démontables et construits sans fondation est porté par la Mairie de Paris. Il est censé venir en aide à près de 200 personnes dans le besoin... Loin de comprendre ces difficultés, les résidents n'y voient qu'une atteinte au bois de Boulogne (puisque le projet est prévu à sa lisière) et une source de gêne aussi bien sonore qu'hygiénique.
Qd un préfet tente de justifier la construction d'un centre d'hébergement d'urgence à Boulogne dvt les hbts du 16e pic.twitter.com/VRqzmLmWvK
— David Perrotin (@davidperrotin) 14 mars 2016
Les 40 000 riverains à avoir signé la pétition lancée par la Mairie pour s'y opposer étaient d'ailleurs particulièrement en forme lundi à la réunion publique. L'architecte du centre, Guillaume Hannoun et la secrétaire générale de la préfecture d'Ile-de-France, venus pour défendre le projet, se sont fait traiter de "menteur" et de "salope" entre autres sympathiques noms d'oiseaux (à entendre dans la vidéo ci-dessus). Ben alors, c'est qui les plus turbulents ? Les SDF ou les habitants du 16e ? Toutefois, ne tombons pas dans les clichés faciles sur les habitants de ce quartier chicos.