Le matin du mardi 29 octobre, à la veille de la trève hivernale, 200 travailleurs sans-papiers ont été expulsés des anciens bâtiments de l'AFPA, dans un état de délabrement avancé, à Montreuil.
Le maire de la ville a contesté cette décision de la préfecture de Seine-Saint-Denis et appelle la ville de Montreuil à fournir « une réponse adaptée à leurs besoins » :
Ce sont déjà 50 hommes sans-papiers jetés à la rue par le Préfet hier, qui ont trouvé refuge dans d’anciens bureaux vides. Face à l’inaction de l’Etat, #Montreuil crée les conditions d’un hébergement digne. J’apporte mon soutien à cette mise à l'abri dictée par l'urgence. pic.twitter.com/nBSw2DQ0UW
— Patrice Bessac (@PatriceBessac) October 30, 2019
Les personnes concernées ont été relogées dans des locaux désaffectés pour le moment, mais ont besoin de produits de nécessité, comme « les couvertures, duvets, matelas, bouilloires, nécessaires de toilette, serviettes, café, thé, assiettes, gobelets », a alerté une utilisatrice de Wanted Community. Pour faire un don, c'est au 138, rue Stalingrad à Montreuil que ça se passe.
Plus de 100 lits, couvertures et oreillers, ont été distribués par la Ville de #Montreuil aux travailleurs sans papiers qui ont trouvé refuge dans le quartier Solidarité-Carnot, suite à leur expulsion par l’État du site de l'ex-AFPA pic.twitter.com/9j38fSd3RX
— Ville de Montreuil (@montreuil) October 30, 2019