L'Élysée vient d'annoncer l'une des mesures phares de "la vie d'après" : dans les transports, le port du masque et la distanciation sociale seront imposés. En effet, malgré l'annonce d'un déconfinement progressif, les transports publics restaient un point sensible qu'il devenait impératif de soulever.
Généralisation du masque
Plusieurs élus, dont la Maire de Paris, avaient déjà réclamé que le port du masque soit rendu obligatoire dans les transports en commun à partir du 11 mai. Une mesure de bon sens lorsque l'on sait qu'à ce jour le virus court toujours et qu'aucun traitement ni vaccin n'a encore vu le jour. De probables sanctions seront d'ici là envisagées pour les contrevenants.
En effet, selon de nombreuses études scientifiques, le port du masque – qu'il soit chirurgical ou grand public – a d'ores et déjà démontré son éfficacité. L'Académie de médecine a d'ailleurs appelé à ce que, dès aujourd'hui, le port du masque soit généralisé.
Pas de déconfinement par région
Lors de son échange d'aujourd'hui avec les maires, Emmanuel Macron a démenti la rumeur d'un déconfinement région par région, bien que ce dernier s'adaptera « aux réalités de chaque territoire », a précisé l'Élysée.
Scolarisation optionnelle
Voilà un point qui continue de faire débat tant les modalités du retour des enfants sur le chemin de l'école semblent loin des réalités. Ce retour se fera « sur un principe de volontariat des parents et sans obligation », explique le chef de l'État. Pas sûr que cela rassure !
Voilà donc un cadre qui reste encore à être précisé et qu'Emmanuel Macron a chargé Jean Castex de présenter en début de semaine prochaine. Son maître-mot ? Concertation.
