Covid : l'agence européenne des médicaments vient d'autoriser le vaccin Pfizer BioNtech

undefined 22 décembre 2020 undefined 10h40

Zoé Stene


Alors que l'on s'inquiète déjà d'une troisième vague de contaminations après les fêtes, l'Agence européenne des médicaments a annoncé ce lundi qu'elle donnait son autorisation au candidat vaccin de Pfizer-BioNTech. Plusieurs pays membres tels que l'Allemagne, l'Autriche, l'Italie et la France ont fait savoir qu'ils entendaient débuter les vaccinations dès le 27 décembre.


Une campagne à l'échelle européenne

La Commission devrait formellement approuver le vaccin dans un délai de trois jours, après les consultations avec les gouvernements des 27 États membres de l'Union. Cette validation permettra aux 27 de commencer leurs campagnes de vaccination anti-covid dans la foulée sur les quelques 450 millions d'habitants que compte l'UE. « De la même façon que nous avons traversé dans l'unité cette pandémie, entreprenons de concert et tous unis l'éradication de cet horrible virus », a déclaré la cheffe de l'exécutif européen, l'Allemande Ursula Van Der Leyen.


Une avancée sur le calendrier

Après que les appels à une action rapide s'étaient multipliés, notamment venant de l'Allemagne, L'EMA avait avancé d'une semaine sa réunion au cours de laquelle elle devait annoncer si elle autorisait ou non le vaccin Pfizer-BioNTech. Le régulateur européen avait alors indiqué qu'il ne trancherait que lorsque « les données sur la qualité, la sécurité et l'efficacité du vaccin [seraient] suffisamment solides et complètes pour déterminer si les bénéfices du vaccin l'emportent sur les risques qui y sont liés ». Si tout va bien, les vaccinations devraient débuter le 27 décembre sur l'ensemble du territoire européen.


3 phases... au moins !

« Le Premier ministre et le ministre de la Santé ont annoncé que la première phase de vaccination concernerait les personnes âgées en maison de retraite, en Ephad et que ça concernait un million de personnes », a rappelé M. Attal. Le gouvernement se fixe ensuite l'objectif avant l'été de « vacciner des personnes vulnérables, les personnes âgées qui ne sont pas en Ephad ou les personnes qui ont des comorbidités », soit « autour de 15 millions de nos concitoyens », a ajouté le porte-parole. L'ensemble de la population française à risque pourrait donc être vacciné à la fin de l'été prochain...